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 The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥

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Maximilian Leevanston
    Date de Naissance : 18/09/1986







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Maximilian Leevanston






The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 _
MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 EmptyVen 25 Fév 2011 - 19:45

Après qu’il se soit présenté, son interlocutrice soutint son regard avec une intensité plaisante à laquelle il ne répondit pourtant pas, s’étant placé dans la sécurité de l’indifférence afin faire céder la jeune femme à son charme sans s’exposer lui-même à l’aura envoûtante que paraissait exhaler la brune. Surtout quand elle souriait comme elle le faisait présentement, d’une façon indécemment charmante. Heureusement pour Maximilian qui commençait à ne plus pouvoir supporter la vision qui lui était opposée, son interlocutrice ne tarda pas à reprendre la parole pour se présenter à son tour, malgré qu’il n’ait pas véritablement posé de question :

- Aylin. Aylin Stevens. Enchantée de faire votre connaissance monsieur Leevanston. Effectivement, il m'arrive de venir jouer lorsque je m'ennuie, ce qui arrive bien trop souvent ces derniers temps hélas... Enfin, c'est surtout dommage pour les autres à vrai dire.

La référence directe à la défaite qu’il venait de recevoir fit réagir le Vagabond qui s’employa cependant à la cacher du mieux qu’il put, en vain visiblement étant donné que le sourire charmeur d’Aylin s’élargit instantanément. Tout à son agacement intérieur, le jeune homme ne remarqua la nouvelle venue que lorsqu’elle eut fini de renverser le contenu intégral de son verre sur la jolie robe rouge de la brune. Celle-ci était d'ailleurs sur le point de parler quand l’attaque était survenue mais s’était figée jusqu’à ce que la voix haut-perchée de l’inconnue ne s’élève dans l’air avec une mauvaise foi palpable qui fit lever les yeux au ciel à Maximilian :

- Oh pardon, je suis vraiment désolée...

Observant la réaction immédiate d’Aylin, ouverture de bouche, clignements d’yeux puis relèvement de visage vers la blonde peroxydée qui venait d’être si grossière, le brun se demanda la façon dont elle allait se venger de l’humiliation car il était certain que la jeune femme ne laisserait pas passer l’affront qu’elle venait de subir. Elle était trop confiante, mordante et fière pour cela. Son attention ainsi fixée sur autre chose que la nouvelle venue, le Vagabond ne remarqua pas immédiatement que celle-ci l’observait avec des envies de viol dans les yeux, ni même qu’elle venait de squatter avec une nonchalance horripilante la place entre Aylin et lui-même. Un peu décontenancé devant l’attitude sans-gêne de la blonde, Maximilian hésita à résister à la tentation de lui renverser son propre cocktail dans le décolleté qui lui était généreusement présenté mais décida finalement que l’idiote ne méritait pas que l’on sacrifia même si peu d’alcool pour elle. Malheureusement pour lui, même si lui avait décidé qu’elle ne valait pas la peine qu’il s’intéresse à elle, elle ne paraissait pas avoir le même avis sur lui étant donné qu’elle ne cessait de minauder et d’accaparer son attention en bougeant d’une façon telle qu’il ne puisse pas voir Aylin, laquelle devait sûrement être en train de planifier son plan de vengeance à l’heure qu’il était.

- J'espère que cette trainée ne vous importune pas trop ? Vous ne devriez pas fréquenter les gens de son milieu, vous méritez bien mieux... Au fait, moi c'est Katleen Ryan.

La déclaration de la dénommée Katleen acheva de la placer en persona non grata et le brun dut se retenir pour ne pas se montrer impoli face au sourire séducteur qui venait de prendre place sur les lèvres botoxées de la blonde et qui ne faisait pas une seule seconde le poids face à celui qu’Aylin lui avait précédemment offert. D’ailleurs, il tardait au Vagabond que cette dernière agisse enfin parce que même s’il était conscient que c’était à elle de se venger, il n’était pas sûr de pouvoir rester stoïque bien longtemps. Dans quelques instants, sa langue risquait de fourcher en quelques douceâtres persiflages qu’il ne ferait rien pour retenir… Comme si elle lisait dans ses pensées, la jolie brune qu’il avait choisie pour cible se leva soudainement et se positionna derrière le siège de Katleen sans que celle-ci ne la remarque, ni ne note le fait que Maximilian ne la regardait plus, préférant ancrer brièvement son regard dans celui d’Aylin avant qu’elle ne rompe le contact pour enfin effectuer sa légitime vengeance. Avec la grâce qui caractérisait chacun de ses mouvements, elle leva l’une de ses mains et tapota délicatement l’épaule de la blonde toujours en exhibition avant de parler d’un ton amer que le brun abhorra.

- Katleen Ryan, ou la vipère du coin. Va donc répandre ton venin ailleurs.

Légèrement choqué par l’inflexion de voix qui venait de se répandre dans l’air, il se demanda où était passée la jeune femme pétillante qui l’avait gentiment humilié au poker et se rendit ainsi compte que la dite humiliation ne lui pesait plus sur l’égo, malgré qu’il ait auparavant cru qu’il allait avoir du mal à s’en remettre. Sûrement était-ce le fait que Katleen ait rabaissé d’une façon dégoûtante Aylin qui les avait inconsciemment mis à égalité dans son esprit… Le Vagabond se sentait entièrement dans le camp de sa compagne de jeux, c’est d’ailleurs pour ça que lorsque l’intruse blonde quitta le tabouret de bar qu’elle squattait encore jusque là, il devint extrêmement attentif à la situation. Les deux femmes se trouvaient face à face, une aura de tension les entourant tandis qu’elles se toisaient avec mépris jusqu’à ce que la con.. Katleen, se corrigea in extremis le brun, ne gifle sa vis-à-vis. Aylin parut clairement stupéfaite par violence dont venait de faire preuve la blonde lorsqu’elle porta sa main sur la joue touchée. Autour d’eux, la foule qui s’était rassemblée sans que Maximilian n’y prête attention se mit à activement murmurer et il eut envie de tous les faire décamper. Cependant, une nouvelle fois il s’abstint, laissant à la brune le champ nécessaire pour se venger, tout en se promettant d’intervenir si la siliconée au sourire éclatant allait trop loin. Mais Aylin sembla brusquement se réveiller et ses lèvres se tordirent en un délicieux sourire provocateur tandis que les piques que le jeune homme attendait tant sortaient enfin de sa bouche :

- Et bien quoi, Katleen ? Toujours pas supporté que ton fiancé m'ait préféré à toi ? Je savais même pas qu'il était promis à quelqu'un lorsqu'il m'a abordée, espèce d'idiote. Je vais tâcher d'utiliser des mots simples : il avait la nette intention de te tromper et il n'avait nullement besoin d'être tenté.

Un sourire s’imprima sur le visage du Vagabond jusqu’à ce que Katleen ne fasse de nouveau des siennes et ne se jette sans la moindre grâce sur son interlocutrice avec la nette intention de la frapper de nouveau. Obéissant à ses réflexes, Maximilian se redressa immédiatement mais il n’eut pas le temps de réagir que déjà Aylin esquivait la grossière attaque dirigée sur elle et renvoyait loin d’elle la blonde qui tomba sur le sol du fait du manque d’équilibre lié à l’alcool qu’elle avait précédemment ingéré – même si ça devait être une faible quantité étant donné que la moitié avait vraisemblablement atterri sur la robe de la brune. Celle-ci s’accroupit souplement près de sa victime et lui chuchota quelques mots d’une voix si basse que le Vagabond dut tendre l’oreille pour les entendre :

- Je te jure que tu vas me la payer cette robe. Et ne remets jamais plus les pieds dans ce casino si tu tiens encore à être présentable, suis-je claire ?

Le ton tranchant de sa voix plut énormément au brun qui eut l’impression de découvrir une nouvelle facette de la jeune femme, la troisième de la soirée, et qui brûlait déjà de savoir s’il en existait d’autres. Ainsi, lorsqu’elle se releva en jetant un regard glaçant à ceux qui les entouraient, il espéra qu’elle allait se rasseoir ou du moins lui laisser un moyen de la joindre, étant donné qu’il aurait parfaitement compris qu’elle rentre chez elle se changer vu l’état dans lequel se trouvait sa robe. Mais il eut le mécontentement de constater qu’Aylin paraissait relativement remontée contre lui lorsqu’elle attrapa sa pochette sur le comptoir et son sentiment fut confirmé lorsqu’elle le salua avec une distance qu’il trouva intolérable :

- Si vous voulez bien m'excuser monsieur Leevanston..., lança-t-elle d'une voix qu'elle voulut impassible, tout en inclinant la tête.

Il n’eut même pas le temps d’entamer le début d’une phrase que, déjà, elle partait sans se retourner, traversant le monde autour d’elle avec l’aisance d’un être intrinsèquement supérieur. La suivant du regard jusqu’à ce qu’il ne puisse plus, le Vagabond se demanda si c’était son inactivité qui avait tant irrité la brune avant de finir par conclure qu’il ne le saurait vraiment que s’il lui demandait et de se lever de son siège avec détermination, récupérant ses cartes au passage tandis que le barman lui assurait que les boissons étaient offertes par la maison. Ne sachant pas où se trouvait l’objet de sa quête, en admettant qu’elle se trouve encore dans les lieux, il commença à demander à divers croupiers s’ils ne l’avaient pas vue passer, la décrivant avec moults adjectifs positifs et obtenant à chaque fois des réponses favorables car, comme le dit l’un des hommes interrogés, «qui pourrait louper le passage d’une telle femme, tache sur sa robe ou pas ?! ». Ses recherches finirent par le mener jusqu’aux toilettes pour dames les plus proches du bar et il y pénétra sans la moindre hésitation, sachant pertinemment que ce n’était pas la chose la plus choquante qu’il s’y soit passé. A peine la porte s’était-elle refermée sur lui que son regard tombait sur la jolie femme en robe rouge et visiblement au bord de la crise de nerfs qu’était présentement Aylin Stevens. Le reflet de la glace devant laquelle elle se trouvait montrait indirectement au brun que la tâche alcoolisée avait été frottée avec de l’eau, ayant ainsi fait naître une imposante tâche foncée sur le tissu moiré, et que les yeux clos de la belle étaient entourés des traces noirâtres de son maquillage, sacrifié aux larmes clairement dues frustration qui finissaient de couler des paupières closes de la jeune femme. Puis, le regard vert du Vagabond se posa sur l’élégant dos d’Aylin et il put remarquer l’ouverture qu’il restait sur la fermeture éclair de la brune alors il décida de se laisser agir pour la première fois de la soirée. S’avançant dans le silence de la pièce, ses pas résonnant contre les murs et faisant ouvrir les paupières à la jeune femme, il se saisit délicatement du tissu entre ses doigts pendant que sa seconde main remontait par petits coups la fermeture récalcitrante. Son attention entière était concentrée sur sa tâche afin de ne pas abimer les dents de la fermeture mais il ne put toutefois pas s’empêcher d’admirer la pâleur délicate de la peau d’Aylin. Elle lui rappelait celle d’Henriette-Marie, la royale épouse de Charles Ier, même si la comparaison s’arrêtait là étant donné que la jeune femme qu’il avait à quelques centimètres de lui était d’une beauté renversante, même avec du khôl dégoulinant sous les yeux, et qu’Henriette-Marie était… Henriette-Marie. Finalement, peut-être un peu trop tôt à son goût, il ne savait pas vraiment, l’opération s’acheva et il s’éloigna de la brune afin de replacer une distance correcte entre eux mais n’esquissa pourtant pas le moindre geste pour quitter les lieux. Même, il s’appuya avec précaution contre le mur, plus ou moins sale, placé face au miroir et observa Aylin à travers le reflet qui lui était présenté, jusqu’à ce qu’il juge être dans les conditions propices à une continuation de conversation :

- Aurais-je du défendre votre honneur lorsque Katleen Ryan s’en est prise à vous, est-ce mon absence d’agissements que vous me reprochez ou est-ce quelque chose d’autre? demanda-t-il d’une voix posée sans lâcher des yeux la jeune femme, ses mains se dirigeant déjà vers la poche dans laquelle il avait rangé ses cartes. Lorsqu’il eut ces dernières en main, il se remit immédiatement à jouer avec elle mais à un rythme aussi calme que l’inflexion de voix dont il avait usé, du fait qu’il se trouvait être réellement tranquille à ce moment-là. Il tenait à avoir sa réponse, son esprit l’avait donc replacé dans un cadre qu’il connaissait et l’agitation qu’il avait auparavant ressentie n’avait plus sa place dans ce cadre. Néanmoins, il crut bon de rajouter quelque chose aux mots qu’il venait à peine de prononcer. Et n’essayez pas de me contredire, vous me décevriez sincèrement….

Quand il prononça cette dernière phrase, un charmant sourire s’invita durant quelques secondes sur son visage avant de disparaître aussitôt pour ne pas perdre son honnêteté mais Maximilian était certain que son regard informait déjà la jeune femme sur le fait qu’il disait la vérité.
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MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 EmptyMar 1 Mar 2011 - 21:57

« Je ris, je cache le vrai derrière un masque,
le soleil ne va jamais se lever. »


The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 2.2-20ad533

Séduire. Manipuler. Abandonner. Trois mots qui caractérisaient toutes relations que la jeune femme entreprenait. L'amour ? Un mensonge. Tout le monde prétend que l'amour résiste à tout. C'est faux. L'amour ne résiste pas à la cruauté des hommes. Il s'effrite et devient poussière, chimères. Ou bien il fait peur. On a tellement été brisé que le contact de l'être aimé nous répugne. Que ses caresses semblent nous malmener. Que ses baisers nous écœurent. Alors, malgré l'amour existant, passionnel et brûlant, on rompt. On s'éloigne. On se fait mal et on se brise un peu plus. Et cela, Aylin le savait mieux que personne. Elle avait aimé Seth plus que n'importe qui. Et depuis, elle s'était endurcie. Elle ne voyait plus les hommes comme des humains, plutôt comme des jouets. Des jouets prêts à tout pour elle.

Aussi, le fait que Maximilian Leevanston soit resté de marbre face à l'affront qui lui avait été fait la perturbait énormément. Elle n'avait pas l'habitude. A tel point que, pour la première fois, elle remettait son charme en question. Personne ne lui résistait habituellement. Et là, cet homme flirtait avec elle, puis la laissait se faire humilier sans bouger. Presque tous les hommes du casino aurait été prêts à se jeter du haut d'un pont pour elle. Mais lui, non. Lui plaisait-elle seulement ? Elle n'en savait rien. D'ordinaire, elle ne se posait pas cette question car la réponse était rarement non. Mais il semblait que le jeune brun soit une de ces rares exceptions. Et Aylin avait beaucoup de mal à se faire à cette idée. Tellement qu'elle prévoyait de rentrer chez elle, et d'effacer cette soirée de ses souvenirs.

Des bruits de pas résonnant dans le silence lui firent prendre conscience qu'elle n'était plus seule. Un présence, juste derrière elle, l'amena à ouvrir ses paupières jusque là close. Ses réflexes et aptitudes d'ancienne guerrière la préparèrent à agresser cette personne, si besoin il y avait. Quelle ne fut pas sa surprise de voir, dans le reflet du miroir, l'image de celui qui torturait son esprit. Celui-ci avait la tête penchée, et Aylin ne comprit pas immédiatement la raison de cette proximité. Elle sentit les doigts du Vagabond s'emparer de la fermeture de sa robe, puis la remonter doucement. Son cœur s'accéléra, un peu. Il n'était pas si indifférent que cela finalement. Elle se surprit à prier pour ne pas qu'il effleure sa peau. Les contacts qu'elle ne dominait pas l'effrayaient toujours. Heureusement, il termina sa tâche et s'écarta aussitôt d'elle sans pour autant partir. La jeune femme le vit s'appuyer contre le mur carrelé tandis qu'ils s'observaient via le miroir.
- Aurais-je du défendre votre honneur lorsque Katleen Ryan s’en est prise à vous, est-ce mon absence d’agissements que vous me reprochez ou est-ce quelque chose d’autre ?

Elle masqua son étonnement suite à cette question. Se préoccupait-il vraiment du pourquoi elle lui en voulait ? Intéressant. Il sortit de nouveau ses cartes, ses mains les battant de façon lente. Cette curieuse manie était quelque chose qui amusait Aylin. Elle lui prouvait que Maximilian était quelqu'un d'atypique, sortant de l'ordinaire. Avant qu'elle ne puisse répondre, il reprit.
- Et n’essayez pas de me contredire, vous me décevriez sincèrement….
Un sourire éclaira quelques instants son magnifique visage. Le mot, naturellement venu à Aylin, manqua de lui arracher un sourire. Il était vrai que cet homme était très beau, et le sourire qu'il venait de lui adresser prouva aussitôt à la belle brune que ses derniers mots étaient sincères. Elle qui s'apprêtait à le démentir s'en sentit aussitôt incapable. Gardant son regard fixé à celui du Vagabond, elle lui adressa un sourire énigmatique avant de détourner son attention de lui. Elle ouvrit sa pochette et en sortit une lingette démaquillante, effaçant consciencieusement toute trace noire de ses joues avant de les passer doucement sous l'eau froide. Le contact du liquide apaisa un peu les rougeurs dues au frottement, tandis qu'un plan se formait lentement dans son esprit. Elle continua à se refaire une beauté, laissant tous les détails se mettre en place dans son esprit. Poudre. Crayon. Rouge à lèvres. Tout y passa, et elle fut bientôt aussi rayonnante qu'en début de soirée. Elle sourit à l'image que la glace lui renvoyait. Fort heureusement, la gifle que cette péta... blonde lui avait mise n'avait pas laissé de traces sur la peau pâle d'Aylin. Sans adresser un regard à son compagnon, elle lui répondit d'une voix douce comme un murmure.
- Oui, j'imagine que vous auriez dû. Par principe, enfin, par galanterie. Non pas que j'en avais besoin... Vous savez, il paraît qu'il ne vaut mieux pas s'interposer entre deux lionnes. Vous auriez sans aucun doute risqué de vous en prendre une également, et pas forcément venant de Katleen , dit-elle en ancrant ses prunelles dans celles du jeune homme à la fin de sa phrase, un sourire mesquin apparaissant sur ses lèvres fines.

Elle était parfaitement sincère. Aylin n'était pas quelqu'un du genre à demander de l'aide, et elle refusait souvent celle que l'on lui proposait. Elle reporta de nouveau son attention sur son reflet. Il était temps d'attaquer sérieusement. D'être plus... audacieuse. Sauvage. Passant sa main parmi les mèches ébouriffées de son chignon légèrement défait, elle ôta la large barrette d'ambre qui retenait sa chevelure. Ses cheveux désormais libérés ondulèrent lorsqu'elle secoua la tête afin de les faire retomber gracieusement dans son dos, ceux-ci arrivant un peu plus bas que le milieu de celui-ci. Elle replaça ses mèches rebelles avec soin puis se décoiffa savamment, arborant désormais un air de femme fatale, sensuelle et féline. Jetant un regard par dessus son épaule, elle observa le jeune homme dont les mains s'étaient figées, cessant de battre ces cartes élimées. Elle remarqua l'anneau d'argent identique au sien, ce qui confirma à ses yeux les rumeurs qu'elle avait entendues. Bien, ce serait d'autant plus intéressant. Le jeu était désormais lancé.

Elle se retourna, observant l'homme immobile à la façon dont un prédateur observe sa proie, puis elle se rapprocha de lui d'une démarche lente et calculée. Arrivée tout près du brun qui la dépassait d'au moins une tête, son incompréhension qui se lisait dans ses yeux lui fit esquisser un sourire en coin. Aylina adorait surprendre. Elle et ses multiples facettes allant de la femme fatale à la pauvre petite chose fragile fascinaient les hommes. Alors, lentement, elle se hissa sur la pointe des pieds, glissant sa main droite au creux du cou du jeune homme pour y prendre appui, afin de garder un certain équilibre. Elle le sentit tressaillir légèrement, mais cela la conforta encore plus dans le piège qu'elle allait lui tendre. Leurs corps étaient proches. D'un proximité qui, malgré l'air détaché de la jeune femme, faisait battre son cœur un peu trop fort. A son grand désarroi. Elle approcha ses lèvres de l'oreille de Maximilian, y susurrant quelques mot à la façon du serpent qui hypnotise et envoute.
- Faites vous pardonner. A vous de m'offrir un verre, je vous laisse le choix de la boisson. Si il s'avère qu'elle me plaît, je répondrais à votre question, à savoir : qu'est-ce que je peux bien vous reprocher ? Car oui, il y a bien quelque chose, Monsieur Leevanston.
Elle laissa son nez frôler l'oreille du brun, sa joue caresser doucement la sienne. La jeune femme pouvait presque sentir sous ses doigts le sang du Vagabond qui bouillonnait à l'intérieur de son corps. Ignorant le feu qui peu à peu montait, elle glissa ses lèvres à quelques centimètres des siennes, faisant mine de l'embrasser puis se ravisant tout à coup avec une moue joueuse et provocatrice.
- A vous de voir...
Et elle s'éloigna brutalement, renonçant à la chaleur de la proximité avec le corps de l'autre. La belle observa son reflet une dernière fois, notant avec un brin de désappointement que la tache n'avait pas complètement disparu. Et elle sortit, sans adresser un seul regard à l'homme qu'elle avait volontairement charmé, retournant s'installer au bar. Soit il venait, soit il ne venait pas. Mais au moins, elle serait fixée.


Dernière édition par Aylin Stevens le Ven 27 Mai 2011 - 18:58, édité 1 fois
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Maximilian Leevanston
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MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 EmptyMer 9 Mar 2011 - 15:30

En réponse à ce qu’il venait de dire, un sourire mystérieux se dessina sur les jolies lèvres d’Aylin puis elle se détourna de lui pour ouvrir son petit sac tandis que lui continuait à l’observer à travers le reflet de la glace, ses mains manipulant inlassablement ses chères cartes. Avec une certaine satisfaction, il la contempla ainsi pendant qu’elle gommait de son visage les traces noirâtres que son maquillage avait laissé sur ses joues et apprécia découvrir son visage un peu plus purifié de tout artifice à chaque passage de la lingette miracle. Puis, lorsque le travail de cette dernière fut achevé, ce fut au tour de l’eau de terminer la révélation et Maximilian put se rendre compte que la beauté qu’il avait pu remarquer précédemment lorsqu’elle se trouvait encore fardée, le touchait d’une façon directe maintenant qu’elle avait été mise à nu. Faisant glisser son regard de façon à placer la jeune femme hors de son champ de vision pendant quelques instants, il respira aussi profondément que silencieusement puis reprit son observation comme si de rien n’était, l’âme plus légère grâce à sa brève prise d’air. Il était désormais au courant qu’il ne lui faudrait pas regarder trop attentivement Aylin Stevens quand elle serait au naturel au risque de se perdre dans sa contemplation instinctive. Distraitement, tout en se mettant volontairement à distance psychologiquement parlant, il la regarda se recouvrir de ses fards étape après étape, dans une sorte de chorégraphie cent fois répétées et désormais parfaitement exécutée, jusqu’à ce qu’elle se juge prête. Avec la même indifférence pour lui qu’auparavant, elle s’offrit un sourire charmant, clairement ravie par la façon dont elle avait rattrapé les dégâts qu’avait causé Katleen, puis parla, en continuant à l’ignorer visuellement, d’une agréable voix basse :

- Oui, j'imagine que vous auriez dû. Par principe, enfin, par galanterie. Non pas que j'en avais besoin... Vous savez, il paraît qu'il ne vaut mieux pas s'interposer entre deux lionnes. Vous auriez sans aucun doute risqué de vous en prendre une également, et pas forcément venant de Katleen , dit-elle en ancrant finalement ses prunelles dans celles du jeune homme à la fin de sa phrase, un sourire mesquin apparaissant sur ses lèvres fines.

Ainsi, même si elle n’en avait pas besoin, la galanterie lui plaisait… Le fait amusa Maximilian qui songea que les femmes étaient décidément toutes les mêmes. Parce qu’elles étaient du sexe faible, elles jugeaient que les hommes devaient jouer le rôle de preux chevalier dès qu’elles étaient en détresse… Mais ne se rendaient-elles pas compte que c’était assez avilissant comme manière de pensée ? Elles pouvaient se débrouiller toutes seules, la plupart du temps, en plus, comme Aylin venait de le souligner. Si lorsqu’il s’était levé, il était allé plus loin pour défendre son honneur, elle n’aurait pas eu besoin de lui, elle aurait juste apprécié son geste. L’égo des femmes promettait de devenir bientôt plus imposant que celui des hommes, ce qui n’était pas peu dire, le Vagabond se sachant pertinemment égocentrique. Surtout que là, il faisait également preuve de mauvaise foi et il ne le réalisa que lorsque le regard bleu attirant de la jeune femme le quitta pour se reposer sur le miroir. Les femmes voulaient qu’on les défende, elles et leur honneur, mais les hommes ne demandaient que ça, au final. Leur prouver qu’ils étaient les plus à mêmes pour prendre soin d’elles, dans n’importe quelle situation. Ce genre de comportement social perdurait depuis des siècles, il était devenu quelque chose de quasiment instinctif chez la plupart des membres de la race humaine et prouvait une fois encore que dans cette espèce à laquelle Aylin et lui-même appartenaient, la plupart des choses étaient faites dans un but de séduction et donc de reproduction. Mère Nature n’avait pas loupé son coup en les créant, jamais la race humaine ne s’éteindra à cause d’un manque de population. Jugeant qu’il s’éloignait de son sujet de base, il cessa de regarder dans le vide du miroir et recommença à contempler son interlocutrice tandis qu’elle défaisait l’imposante barrette –Max n’en avait jamais vu d’aussi large, étant plutôt habitué aux ornements capillaires plus discrets mais qui donnaient d’impressionnantes coiffure, à son époque- qui retenait encore ses longs cheveux bruns, lesquels cascadèrent instantanément sur ses épaules et dans sa nuque jusqu’à ce que leur propriétaire ne fasse en sorte de bien les faire descendre dans son dos. A ce stade des opérations, le jeune homme avait abandonné son observation à travers le miroir pour directement regarder ce que préparait Aylin . Il était autant fasciné par l’aisance dont elle faisait preuve avec sa coiffure que par l’aspect sensuel de ses longues mèches brillantes, qu’il devinait sans mal être également douces. Comme lorsqu’il avait aperçu le visage pur de la brune, il était désormais plus touché par l’aspect des cheveux libérés de toute prison capillaire que lorsqu’ils étaient joliment coiffés. Néanmoins, il se garda une nouvelle fois de faire un quelconque commentaire à ce sujet et cessa de contempler la jeune femme, préférant présentement accorder l’ensemble de son attention à ses cartes qui continuaient de se mouvoir habilement entre ses doigts, leur bruit sec mais fluide étant, comme souvent, le seul provenant de lui. Le trouble qui avait ressuscité en lui, lorsqu’il s’était de nouveau rendu compte qu’il n’était plus aussi indifférent qu’avant à Aylin, physiquement parlant, diminuait à chaque carte manipulée, au grand soulagement du brun. Pour l’instant, il pouvait toujours faire refluer le malaise dès qu’il le ressentait, c’était plutôt positif. Après, il allait aussi devoir voir au bout de combien d’échelons gravis, il ne pourrait plus museler l’attirance inhabituellement sincère qu’il ressentait pour son interlocutrice dès qu’elle se trouvait découverte de ses apparats. Même s’il n’espérait franchement pas arriver à ce stade critique, estimant non sans lucidité que ce serait sûrement l’une des pires choses qui pourraient lui arriver… Un instant après avoir songé cela, il releva machinalement la tête vers le reflet de la jeune femme et il sut instantanément qu’il venait de gravir le dernier barreau de l’échelle qui allait vraisemblablement causer sa perte.

Ses mains, qui s’étaient arrêtées lors de la révélation, reprirent leur mouvement mais d’une façon mécanique et malhabile tandis que les yeux verts du Vagabond scrutait attentivement le visage maquillé d’Aylin ainsi que les mèches brillamment présentées de façon à la rendre pus prédatrice qu’avant, tout en lui conférant un certain naturel. S’il s’était laissé faire, il savait qu’il se serait sûrement enfui à l’aide de son anneau pour ne pas avoir à en supporter davantage mais il se força à rester sans trop savoir pourquoi. Le fait que la jeune femme ait autant d’attraction sur lui devait certainement perturber ses synapses. Ou alors, il était simplement et brusquement devenu masochiste. Entre être momentanément stupide ou soudainement doloriste, Maximilian ne savait pas vraiment ce qu’il préférait. Tout ce qu’il savait était que la cause de son trouble venait de se retourner pour lui face et qu’elle le regardait de la même façon que s’il s’était brutalement métamorphosé en un somptueux sac sur lequel on avait placé une étiquette indiquant qu’il y avait soixante-dix pourcents de réduction sur lui, en caisse. Ce qui aurait pu lui plaire s’il avait été dans son état normal, à savoir parfaitement maître de lui… Là, il était simplement bon à demeurer aussi immobile qu’une statue tandis qu’Aylin avançait vers lui d’une façon atrocement prédatrice et qu’il faisait tout pour rester stoïque même s’il n’appréciait pas le moins du monde la façon dont avait tourné la situation. Surtout qu’il ne comprenait pas comment la brune avait pu faire coïncider son comportement outrageusement sensuel avec l’apothéose de son trouble. Sixième sens féminin, sûrement. Elle se trouva rapidement proche de lui, un peu trop même au goût du brun qui laissa cependant ses bras retomber le long de son corps, et sourit légèrement, parfaitement confiante en la situation qu’elle venait de mettre en place alors que sa victime momentanée réfléchissait à toute vitesse au sujet de la façon dont il pourrait renverser la situation. Malheureusement pour lui, il ne put aller jusqu’au bout de ses réflexions car l’une des mains délicates de sa vis-à-vis trouva nonchalamment sa place à la base de son cou avant que la brune ne se hisse ensuite sur la pointe des pieds, terminant par ce geste de les installer dans une position intime tout à fait déstabilisante pour Maximilian qui ne put contenir un léger tressaillement en se rendant compte qu’elle tissait une toile tout à fait exécrable autour de lui. La colère naquit dans ses entrailles, il eut envie de lui crier que c’était à lui de le faire, pas à elle mais tandis que la bouche pulpeuse de son interlocutrice s’approchait de son oreille et que leurs abdomens se touchaient finalement, il perçut les battements accélérés de son cœur et sa colère disparut instantanément. Elle était au moins aussi perturbée par sa présence que lui mais, elle, contrairement à lui, feignait de ne pas en être indisposée, ce qui suscita l’admiration du brun en même temps qu’une certaine forme de mépris à son propre égard apparaissait en lui. La voix, toujours aussi basse mais avec un timbre désormais plus séducteur que jamais, d’Aylin flotta de nouveau dans l’air, s’engouffrant immédiatement dans son conduit auditif :

- Faites vous pardonner. A vous de m'offrir un verre, je vous laisse le choix de la boisson. S’il s'avère qu'elle me plaît, je répondrais à votre question, à savoir : qu'est-ce que je peux bien vous reprocher ? Car oui, il y a bien quelque chose, Monsieur Leevanston.

La nouveauté présentée dans la phrase surprit Maximilian plus que la position dans laquelle il se trouvait. Il avait cru qu’en lui confirmant qu’il avait manqué à ses devoirs en ne jouant pas l’homme galant, elle avait fini de répondre à sa question mais il se trouvait que non. Quelque chose d’autre n’allait visiblement pas dans son comportement et il se demandait bien ce que ça pouvait être. Autant qu’il se souvienne, il s’était montré plutôt courtois dans ses paroles… Le contact du bout du nez de son interlocutrice conte son oreille le rappela sur terre, notamment lorsque la joue douce de la jeune femme glissa ensuite contre la sienne et qu’il sentit que son corps commençait à doucement s’éveiller aux discrètes mais évidentes sollicitations qui lui étaient faites. Sa bouche approcha de la sienne et le Vagabond se prit à espérer qu’elle se ravise, tant il était lui-même tenté de l’embrasser. La chance était de son côté parce que, répondant positivement à sa silencieuse prière, Aylin éloigna leurs visages, une moue mutine sur les lèvres avant d’achever sa proposition à l’aide de quatre mots:

- A vous de voir...

Ces quatre mots, supposés lui laisser entendre qu’il avait le choix au sujet de la proposition qui lui avait été faite, signifiaient au contraire que s’il ne se pliait pas à ses exigences, il n’aurait strictement plus rien à attendre d’elle et dès qu’il les eut entendu, le jeune homme sut ce qu’il allait faire. Il était hors de question qu’il continue à jouer de la sorte avec le feu, il ne désirait pas mourir d’une combustion spontanée. Du moins pas ce soir… Surtout qu’il ne s’était pas encore assez remis des émotions troublantes qui l’habitaient pour effectuer un choix judicieux de cocktail et qu’en s’effaçant, il reprendrait paradoxalement la main sur la situation. La jeune femme s’éloigna brusquement, sans préavis et les sensations que le Vagabond avait plus ou moins muselées en se plongeant dans ses pensées, recommencèrent à s’épanouir en lui, l’étourdissant presque de leur force jusqu’à ce que le bruit de la porte en train de se refermer achève de le calmer véritablement : il était désormais seul et n’avait plus à craindre de se laisser aller. Lâchant sur le sol les cartes qu’il tenait encore fermement coincées dans sa main droite, il se rendit compte qu’il les avait serrées avec tellement de force qu’elles avaient légèrement entaillée la paume de sa main et que, désormais, celle-ci saignait doucement. Dans une sorte d’état second, il leva sa main à hauteur de son visage et observa le mince filet de sang parcourir sa peau jusqu’à se mettre à lentement goutter sur les cartes dispersées sur le sol. Quatre gouttes tombèrent sur les morceaux de papiers plastifiés avant que le Vagabond ne décide de passer sa main sous l’eau. Dans la vasque du lavabo, quelques traces noirâtres, restes du premier maquillage d’Aylin, étaient encore présents et l’eau ne tarda pas à les mélanger au sang de Maximilian avant de faire sombrer le tout dans les profondeurs de la tuyauterie sous le regard méditatif du jeune homme lorsqu’il eut éteint le jet. Il savait parfaitement ce qu’il avait à faire mais n’arrivait pas à se décider de le faire maintenant. Le barrage qu’il avait inconsciemment construit entre les actes d’Aylin et ses sentiments se fissuraient progressivement. Avant de se trouver complètement englouti parce qu’il contenait, le brun se détacha du lavabo et alla ramasser ses cartes, conservant un roi de pique dans sa main lorsqu’il rangea les autres dans le paquet, avant d’ensuite sortir retrouver l’ambiance délicieusement hypocrite du casino. Il n’avait que cinq étapes à accomplir. Cinq petites étapes et il pourra rentrer chez lui, regarder un James Bond en se soûlant tranquillement. Alors, il se dirigea vers une table de jeu, emprunta au croupier son stylo pour inscrire de façon lisible son numéro sur le roi qu’il avait gardé avant de partir en direction du bar où l’attendait vraisemblablement la jeune femme. Plus que quatre étapes.

Son regard tomba immédiatement sur sa cible, nonchalamment installée au bar et qui discutait aimablement avec le barman, lequel la dévorait du regard sans montrer aucune gêne. Un sourire dur s’inscrivit sur la bouche du Vagabond en constatant cela mais il continua à avancer vers le duo, comme si tout allait bien dans son univers, jusqu’à se trouver presqu’appuyé au comptoir, à quelques centimètres de la jolie brune qui n’avait pas cessé de converser avec Matthew. Sans leur adresser un regard, Maximilian fit glisser sa carte, face cachée, jusqu’à Aylin puis s’éloigna en faisant signe au barman pour qu’il le suive. Ce dernier s’exécuta de mauvaise grâce tandis que son client offrait à Aylin un regard aussi provocateur que le sourire qu’elle lui avait décerné lorsqu’elle avait précédemment quitté les toilettes. Ravi par ce qu’il venait de faire, considérant son acte comme une petite vengeance, le brun se réintéressa ensuite au jeune homme face à lui et lui demanda simplement s’il avait le numéro de celle qui les intéressait visiblement tout les deux. Au vu du regard noir que lui adressa instantanément Matthew avant d’instinctivement porter sa main à l’une des poches de son pantalon, dans un geste protecteur, il fallait croire que oui et qu’en plus, ça ne faisait pas longtemps. Adressant alors à la jeune femme en train de les observer un bref regard agacé, Maximilian put voir un anneau identique au sien briller sur l’une de ses mains mais ne fit pas immédiatement le lien avec ce que cela signifiait, préférant d’abord s’occuper de la situation en instance. Sans un mot, il dépassa ainsi le barman avant de revenir rapidement sur ses pas, d’attraper habilement le papier avec le numéro qui l’intéressait tant et d’adresser un salut à ses deux spectateurs pour ensuite s’éloigner prestement vers la sortie, où il attrapa le premier taxi venu. Depuis que ses doigts s’étaient saisis du morceau de papier, un sourire victorieux était ancré sur ses lèvres : il avait brillamment accompli les quatre premières étapes, il ne lui restait plus que la dernière à faire et c’était de loin la plus facile à accomplir. Tout était parfait. Il était redevenu lui-même, au diable les malaises hormonaux. Fort de cette pensée, il sortit son portable de sa poche, enregistra le numéro récemment dérobé puis entra dans l’éditeur de message, en réfléchissant à ce qu’il allait bien pouvoir proposer à la jeune femme pour qu’elle lui dise ce qu’elle avait à lui reprocher. L’idée que c’était maintenant lui qui avait la possibilité de faire ou de ne pas faire avancer les choses lui traversa l’esprit et il fut satisfait de voir qu’il avait eu raison de prévoir que grâce à son plan, c’était lui qui aurait la main sur le jeu. Même si le fait qu’il cherche à rester en contact avec Aylin Stevens lui faisait perdre quelques points. D’un côté, s’il rompait tout contact avec elle, il n’y aurait plus de raison d’avoir des points, non ? Tout en considérant cela, le Vagabond pianota « que diriez-vous que nous partagions un amour sanglant, la prochaine fois ? » sur son clavier avant d’appuyer sur la touche d’envoi sans avoir réfléchi à l’ambigüité du message. Il était désormais préoccupé par le fait que sa compagne de jeu était également une Vagabonde mais qu’il n’avait jamais entendu parler d’elle alors qu’au vu de sa beauté, il était tout à fait impossible qu’elle soit totalement inconnue dans le monde dans lequel ils évoluaient. Se promettant de faire des recherches à son sujet, il se cala plus confortablement sur la banquette du taxi et se mit à regarder distraitement dehors, appréciant silencieusement les contours flous de la ville endormie en se rendant compte qu’il avait effectivement perdu sa maîtrise de la situation, maintenant qu’il avait envoyé le SMS mais qu’il n’avait pas non plus d’autre choix pour continuer à jouer. Dans leur jeu, ils feraient sans cesse ce genre de choses alors autant commencer dès maintenant, non ? Mentalement, il hocha la tête en réponse à sa propre question puis se mit à réfléchir au James Bond qu’il allait regarder pour achever en beauté sa soirée.

And I want you now, I want you now.
I'll feel my heart implode, I'm breaking out,
escaping now, feeling my faith erode

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MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   - Page 2 EmptyVen 11 Mar 2011 - 11:10

C'était le cœur un peu perturbé qu'Aylin s'était assise au bar, attirant immédiatement l'attention du barman. Elle savait parfaitement qu'elle lui plaisait, d'ailleurs, elle leur plaisait à tous. Mais elle appréciait beaucoup Matthew, aussi évitait-elle de répondre à ses avances, bien que celui-ci soit extrêmement séduisant. Et très insistant, aussi. Mais la jeune femme ne lui en voulait pas, elle se contentait de le repousser gentiment. Ses longues jambes se croisèrent alors que sa tête se posait sur sa main, tandis que ses lèvres s'étiraient en un sourire aimable. La belle brune tentait de se concentrer sur les paroles du jeune homme, mais en réalité, toutes ses pensées et son attention étaient tournées vers un autre qu'elle venait d'abandonner dans les toilettes des femmes. Aylin était déconcertée par l'attraction qu'exerçait le brun, et lorsque leurs corps s'étaient trouvés si proches par son intention, elle avait failli défaillir et céder à l'envie de l'embrasser. Le contact de la peau douce de Maximilian ne cessait de la tourmenter, tant elle souhaitait de nouveau l'effleurer. Et ses lèvres... Elle éprouvait l'irrésistible envie d'y goûter, et cela n'était absolument pas normal. Quelque chose allait vraiment de travers.
- Serait-ce déplacé que de vous demander votre numéro, miss Stevens ?
La voix maladroitement charmeuse de Matthew la ramena brutalement sur terre, et elle darda son regard océan sur le jeune homme, hésitante, ne sachant que répondre. Fort heureusement, cette mince hésitation ne dura que quelques secondes : elle n'allait pas non plus faire de Maximilian Leevanston son exclusivité ! Ce fut donc avec un sourire charmeur et un clin d'œil aguicheur qu'elle invita le jeune barman à lui tendre un stylo et un morceau de papier, ce qu'il fit immédiatement avec un air de contentement sur le visage. Aylin s'empara du stylo avec nonchalance et inscrivit sur le papier les dix chiffres qui composaient son numéro personnel, avant de le tendre à Matthew sans se départir de son sourire. Celui-ci se saisit du papier comme si il s'agissait du Saint Graal, le faisant disparaître dans l'une des poches de son pantalon, avant de reprendre la conversation avec l'air d'un chat qui aurait réussi à avaler le canari. Sauf qu'Aylin était tout sauf un canari, et que ce prétendu félin risquerait fortement de rentrer les griffes. Elle s'évada de nouveau à des années lumières, se prenant à imaginer ce que cela ferait d'embrasser Maximilian Leevanston. Il était tellement... tellement différent. Les autres hommes se trainaient à ses pieds comme de misérables petits esclaves sentimentaux prêts à tout faire pour elle, seulement lui, il la provoquait comme elle le faisait. Répondant à ses invitations à se lancer dans un jeu par l'affirmative. Car c'était exactement ce qu'elle venait de faire. Elle avait lancé un jeu, un jeu de séduction. Un jeu d'amour. A lovegame. Et elle ne pourrait l'embrasser que si elle se décidait à perdre, ce qui n'était même pas envisageable. Question d'égo, de fierté. Aylin gagnait toujours, elle le lui avait dit.

Le regard de Matthew s'assombrit brutalement, comme si une ombre venait obscurcir la scène. Une ombre nommée Maximilian Leevanston qui, négligemment, vint s'accouder au comptoir à quelques centimètres de la jeune femme tout en l'ignorant royalement. Lui jetant un regard en coin, Aylin aperçu l'air légèrement crispé qu'il arborait tandis qu'il fixait un point devant lui. Il posa quelque chose sur la table qui s'avéra être une carte, face cachée, qu'il fit lentement glisser jusqu'à elle. La Vagabonde n'eut pas le temps de se demander ce que c'était, ni même de lui parler qu'il s'éloignait déjà, enjoignant Matthew à le suivre. Celui se leva en lâchant un grognement de protestation, frustré d'être interrompu en pleine conversation avec celle qu'il convoitait et emboîta le pas au jeune homme. Maximilian se retourna vers Aylin, lui adressant un regard aussi provocateur que celui qu'elle lui avait elle-même adressé. Elle se retint de sourire, décidément, la situation lui plaisait. Il lui plaisait. La belle brune observa les deux hommes parler et vit Matthew porter la main à la poche dans laquelle il avait glissé son numéro en un élan de protection. Aylin se dit qu'à ses yeux, c'était vraiment le Saint Graal. Maximilian lui adressa un regard agacé qui manqua de lui arracher un sourire de satisfaction. Oui, parfaitement, elle venait de donner son numéro à un autre homme alors qu'elle avait manqué de l'embrasser dans les toilettes. Et bien quoi, il n'était pas content ? Tant pis. C'était le jeu, et Aylin avait un coup d'avance sur lui. La scène qui se déroula par la suite sous ses yeux la stupéfia : Maximilian fit mine de s'éloigner, puis revint rapidement sur ses pas, glissant rapidement sa main dans la poche de Matthew pour s'emparer du bout de papier avant de leur adresser un salut et de disparaître vers la sortie. Sidérée, Aylin avait suivit la scène sans réagir, observant le visage rouge de fureur de Matthew. Puis, reprenant ses esprits, elle éclata de rire, celui-ci se répercutant autour d'elle, crevant les cœurs des hommes présents. Maximilian avait un sacré toupet ! Et il venait de lui prouver que la partie serait extrêmement intéressante, rattrapant par ailleurs le coup d'Aylin et les plaçant sur un pied d'égalité.

Les yeux océan de la jeune femme accrochèrent la carte qui se trouvait sur le comptoir et elle s'en empara, la faisant doucement tourner entre ses doigts. Roi de pique. Et, encré dans une écriture fluide, un numéro de téléphone. Le sourire de la jeune femme s'agrandit. Oui, la situation lui plaisait énormément.
- Auriez-vous l'amabilité de me redonner votre numéro, miss ?
Elle leva les yeux vers le barman, plongeant son regard azuré dans le sien. Elle l'observa quelques secondes, jusqu'à ce que la sonnerie indiquant qu'elle venait de recevoir un nouveau message ne l'interrompe dans sa contemplation. Elle s'empara de son téléphone portable, reconnaissant les chiffres qui figuraient sur le carte que Maximilian lui avait abandonné. Elle ouvrit le message, ses iris accrochant immédiatement les quelques mots qui le composaient : « que diriez-vous que nous partagions un amour sanglant, la prochaine fois ? ». Un sourire mystérieux s'inscrivit sur ses lèvres tandis qu'elle se levait, faisant signe à Matthew de se pencher par dessus le bar. Celui-ci s'exécuta aussitôt et Aylin porta ses lèvres à son oreille afin d'anéantir tous ses espoirs d'une simple phrase :
- Désolée, mais il semblerait que monsieur Leevanston ait l'avantage sur vous... Passez une bonne soirée.
Elle s'éloigna aussitôt, se dirigeant vers les vestiaires afin de récupérer son manteau. Puis elle sortit, appréciant le contact du vent sur son visage. Celui-ci se leva vers la lune alors qu'elle souriait. Quelque chose venait de changer dans sa vie, elle avait l'impression que la non-relation qu'elle aurait avec Maximilian serait pleine de surprises. C'était une chose qu'elle appréciait, Aylin ayant besoin de s'amuser. Elle fit signe à un taxi, s'engouffrant dedans tout en claquant la portière. Portable en main, elle relut le message avant de pianoter une réponse toute aussi audacieuse qu'elle-même. Le jeu était amorcé pour de bon.

« Personnellement, j'ai une préférence pour le Septième Ciel...
Bonne soirée, Monsieur Leevanston. »



It's holding me, morphing me
And forcing me to strive
To be endlessly cold within
And dreaming... I'm alive.

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