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 The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥

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The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   _
MessageSujet: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   EmptyVen 14 Jan 2011 - 21:16

The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   Aylian10
I wanna kiss you
But if I do then I might miss you, babe
It's complicated and stupid... A lovegame.

Londres, année 2011. Dans un luxueux appartement d'un quartier chic, une jeune femme brune était allongée sur son lit, ses yeux bleus grands ouverts. Elle fixait le plafond depuis de longues minutes, immobile. Son téléphone portable dernier cri vibrait inlassablement. Elle soupira. Entêté stupide. L'homme qu'elle venait d'abandonner s'accrochait comme un désespéré. Elle avait été claire pourtant. Un sourire méprisant étira ses lèvres. Humain fébrile. Il était accroc à elle, comme les autres. Et la désintoxication serait dure, comme toujours. Depuis qu'elle était à Londres, Aylin Stevens les avait enchainés. Elle s'amusait beaucoup à manipuler leurs âmes, à consumer leurs corps et à briser leurs cœurs. Elle voulait, elle avait, elle détruisait. Telles étaient ses règles. Tel était son jeu.

Elle se redressa, attrapa son portable et décrocha, laissant son interlocuteur parler dans le vide et user son forfait téléphonique tandis qu'elle se rendait dans la salle de bain. Elle détacha ses cheveux, et observa son reflet. Elle détailla son corps, son visage. Elle était belle. Elle s'ennuyait. C'était un vendredi soir, et elle était seule chez elle. Déprimant. Ses yeux s'arrêtèrent au niveau d'une cicatrice blanchâtre au niveau de son ventre. Les souvenirs affluèrent. Des flashs d'images s'enchainèrent. Le couteau. La douleur. Le sang. Son sang. Ses larmes. La violence des coups. La haine. Elle secoua la tête, chassant ses noires pensées. Ils appartenaient à son passé. A une époque révolue qui ne reverrais jamais le jour. Aylin n'avait plus de sentiments. Pour personne. Plus d'intérêt pour les autres. Ils ne sont que des pantins, et elle le marionnettiste. Ses jouets, tout simplement. Et ce soir là, Aylin avait envie de s'amuser.

Elle virevolta avec légèreté jusqu'à son armoire qu'elle ouvrit, observant les vêtements qui s'y trouvaient. Elle choisit une longue robe rouge moirée, dont la coupe mettait assurément ses formes en valeurs. Elle sourit. Elle allait chasser.

* * *

Covent Garden. La place était illuminée, scintillante ce début de soirée. Une foule importante s'y trouvait, déambulant en amoureux, en amis ou en famille. Les plus ardus se risquent dans les casinos, d'autres se contentent des restaurants. La place est animée, vivante. Elle permet d'oublier un instant la crise ravageant le monde. De s'échapper. Loin. Très loin.

Elle avait décidé d'aller dans un casino, ce soir là. Aylin aimait l'argent. Elle aimait trouver des hommes dans ces lieux, les berner et les dépouiller. Elle était douée. Très douée. La belle brune présenta sa pièce d'identité et pénétra dans les lieux. Un sourire étira ses lèvres de couleur rouge à la vue du monde qui s'y trouvait. Elle avait fait le bon choix.
- Puis-je vous débarrasser de votre manteau, Mademoiselle ?
Elle se retourna, observant l'employée qui s'était adressée à elle. Celle-ci la fixait avec un sourire faux collé au visage, alors que ses yeux démontraient toute la jalousie qu'elle ressentait. Les humains étaient ridicules, et si transparents à décrypter. La jeune brune réprima un commentaire et lui tendit son manteau avec un sourire froid, sans un mot, avant de se détourner. Les tables de jeux ainsi que les machines à sous étaient pour ainsi dire occupées, comme si toute la richesse anglaise avait choisi de se retrouver ici. Les gens étaient habillés de façon tapageuse, luxueuse. Comme si ils voulaient montrer que la crise ne les concernait pas. Ce genre de comportement horripilait Aylin. Ils étaient faux et menteurs, et les choses ne s'étaient pas améliorées au fil du temps, elle en savait quelque chose.

Elle se dirigea vers le bar, ignorant les autres. Ses cheveux bouclés avec application retombaient sur sa nuque en un chignon élégant. Sa robe fendue laissait voir sa peau pâle. Les hommes la regardaient avec envie, qu'ils soient seuls ou accompagnés. Les femmes avec jalousie ou mépris. Elle s'était surpassée. Elle n'avait plus qu'à trouver sa cible.

* * *

Cela faisait une demi-heure qu'elle flirtait à droite et à gauche, sans réellement trouver quelqu'un d'intéressant. Elle était lassée de tous les dragueurs en manque qui l'abordaient. Parce qu'ils ne recherchaient qu'un coup d'un soir, et qu'ils ne seraient pas affectés par ses manipulations. Assise au bar, les jambes croisées, elle scrutait les tables avec lassitude lorsque l'une d'elle, entourée d'un petit groupe de gens, retint son attention. L'un des joueurs jouait avec une concentration déconcertante. Alors que les autres hommes s'intéressaient plus à la poitrine outrageusement dévoilée des femmes, lui ne fixait que ses cartes, comme insensible au charme de ses adversaires féminines qui sans êtres belles avaient des atouts majeurs. Aylin finit son verre avant de rejoindre la table, se glissant parmi les autres. De là où elle était elle pouvait détailler celui qui l'intriguait. Habillé sobrement contrairement à tous ces prétendus riches, il avait le visage harmonieux plissé sous sa concentration, des yeux noisettes tirant vers le vert et des lèvres fines. Il était beau, mais dégageait une sorte d'aura très étrange. Ce qui attira la jeune femme encore plus.

La partie se termina. Elle n'avait pas quitté des yeux le mystérieux jeune homme, qui venait de remporter une petite fortune. Aylin n'avait pas fait attention aux autres joueurs, mais ceux-ci la remarquèrent en revanche très bien. Celle qui avait dévoilé ses charmes siliconés pour déconcentrer les autres leva les yeux vers elle, et un rictus méprisant tordit ses lèvres rosées.
- Tiens, voilà la garce de service.
Labelle brune détacha son regard de l'homme pour jauger celle qui l'avait apostrophée ainsi. Une blonde vulgaire dont le visage avait disparu sous une tonne de maquillage. Aylin inclina légèrement sa tête sur le côté avec un sourire en coin.
- Écoute moi bien, la blonde siliconée. Tu m'insultes encore une seule fois comme cela et le bleu qui ornera ton visage ne sera pas dû à ton affreux maquillage, c'est bien compris ? Ensuite, si ton homme t'as quittée pour moi, remets-toi en question. Personnellement, je pense lui avoir rendu un grand service. Dégage de là maintenant.
Le silence s'était fait à la table. Les yeux d'Aylin étaient sombres. Trop sombres. Ils exprimaient tout le mépris qu'elle ressentait. Sa voix avait été froide, cruelle. Implacable. La blonde baissa les yeux. Elle avait gagné. Elle gagnait toujours. L'autre partit, en se déhanchant de façon grotesque. Aylin émit un petit rire satisfait en rejetant un mèche de cheveux d'un mouvement de tête.
- Ravi de vous revoir Mademoiselle Stevens. Vous vous joignez à nous j'imagine ?
- Avec plaisir Monsieur Klayten.
Elle prit la place que la blonde venait de quitter, face à l'homme qui l'intriguait tant. Celui-ci n'avait même pas relever les yeux vers elle. Aylin se sentit frustrée. Tous les hommes la regardaient. Tous la voulaient. Sans exceptions. Et il ne dérogerait certainement pas à la règle. Elle avait trouvé sa cible. La partie allait commencer...


Dernière édition par Aylin Stevens le Sam 28 Mai 2011 - 17:54, édité 2 fois
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Maximilian Leevanston
    Date de Naissance : 18/09/1986







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Maximilian Leevanston






The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   _
MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   EmptyMer 19 Jan 2011 - 21:14


« Do you really want? Do you really want me? Do you really want me dead, or alive to torture for my sins? »



Regarder ses cartes. Observer les réactions des autres joueurs. Miser. Découvrir les trois cartes au centre de la table. Supputer intérieurement sur la suite du jeu. Rester impassible. Recommencer à dévisager les autres. Miser de nouveau. Et continuer ainsi jusqu’à être totalement fauché ou honteusement blindé. C’était ce qu’allait faire Maximilian Leevanston, ce soir-là. Ce programme était identique à tous les autres soirs qu’il avait de libre en 2011 mais le jeune homme avait l’impression qu’il ne pourrait jamais s'en lasser. Jouer lui était aussi essentiel que respirer, si ce n’était plus. Il aimait la sensation des cartes dans sa main plus que celle de la peau d’une maîtresse ou d’un amant. S’il avait pu, ça aurait été à ses cartes qu’il aurait fait l’amour. Il était amoureux d’elles d’une façon qu’il savait être malsaine mais contre laquelle il ne désirait pas lutter. En fait, il jugeait avec une certaine lucidité que c’était une addiction toujours préférable à la drogue qui circulait si librement en 2011. Son amour pour les cartes n’était pas autodestructeur au moins, même si certains de ses créanciers avaient mis sa tête à prix du fait de ses remboursements qui tardaient à venir. Lorsqu’il assurait aux gorilles chargés de le retrouver qu’il rembourserait ses dettes avant la fin de la semaine, il finissait toujours sa phrase par un ajout silencieux qui le faisait sourire intérieurement « à condition que je sois toujours dans cette semaine-là quand dimanche arrivera, le temps est tellement instable depuis quelques années… ». Grâce à son statut de Vagabond, Maximilian se sentait libre de faire ce qu’il voulait, quand il le voulait. S’il avait besoin d’argent, il volait pour un commanditaire ou son propre compte et c’était réglé. S’il voulait s’amuser, il voyageait dans le temps afin d’essayer de nouveaux casinos ou de voir l’évolution des systèmes de sécurité. Sa vie lui semblait parfaite. Parfois, il retournait voir sa famille, laquelle s’étonnait que son visage ne change pas et ne cessait de lui demander où il logeait, avant de repartir avec un objet qu’il savait pouvoir revendre à bon prix dans le présent. Aucun scrupule ne venait le tenailler dans ces moments-là, il considérait que c’était une avance sur l’héritage qu’il risquait de ne jamais avoir étant donné que le temps dans le passé lui paraissait passer plus vite que le temps présent ou que le temps futur. En parlant du futur, celui-ci semblait être l’inverse du passé avec des jours s’étirant paresseusement et les faisant durer plus que vingt-quatre heures, selon Maximilian, ce qui agaçait prodigieusement le jeune homme. Sauf quand il avait la gueule de bois et qu’il allait dans le futur pour pouvoir se reposer toute la journée, en sécurité dans un abri antiatomique qu’il avait découvert par pur hasard et qui disposait d’un lecteur DVD lui permettant de se passer des James Bond à outrance. Dans le top trois des choses qu’il adorait, James Bond ne venait pas très loin derrière les cartes et devançait un groupe de musique américain, les Arctic Monkeys, que Maximilian avait découvert dans un bar branché où il s’était trouvé pour livrer sa commande à l’un de ses embaucheurs. Mais pour l’instant, il pouvait oublier ses talents de voleur pour se concentrer sur ceux de joueur alors il se leva de son lit et se dirigea vers sa salle de bains pour se préparer à sortir, la musique qu’il écoutait toujours avant d’aller aux casinos en fond sonore.

oOo

Power and the money, money and the power ; minute after minute, hour after hour

oOo

Désormais prêt à attaquer la nuit qui s’annonçait comme intéressante au vu de la foule hétéroclite qu’il y avait à Covent Garden, Maximilian sonda du regard les différents casinos plus ou moins licites qui entouraient la place avant de jeter son dévolu sur celui qui paraissait renfermer le plus de riches personnes. Quand il s’agissait d’être sérieux, le jeune homme ne supportait pas leur présence mais quand il venait simplement pour se détendre, les plumer l’amusait énormément. Après avoir présenté sa fausse carte d’identité au vigile qui les vérifiait, il feinta le vestiaire dont il n’avait pas besoin et alla immédiatement en direction de la zone de jeux où il trouva rapidement une place à une table de poker où le jeu semblait aller bon train. Récupérant les deux cartes que le croupier venait de lui distribuer, il sourit intérieurement en constatant qu’il commençait avec un as de carreaux et une dame de la même couleur puis attendit que l’homme placé à la gauche de celui au big blind commence à miser. Dès que cela fut fait, les huit autres joueurs de la table, Maximilian compris, suivirent le mouvement et le croupier brûla une carte pour déposer les trois cartes suivantes sur le tapis, face découverte. Attentif, le Vagabond fut déçu de découvrir un neuf de pique mais l’arrivée d’un as de trèfle, aussitôt suivi par un roi de carreaux le rasséréna. De nouveau, il était temps de miser. Cette fois, ce fut au tour de l’homme à la gauche plus ou moins directe du croupier de commencer à le faire tandis qu’une femme faisait remonter sa poitrine d’une manière trop peu naturelle pour être innocente. Ignorant ces tentatives de déconcentration, Maximilian relança la mise de cent et la femme le regarda de travers avant de suivre, comme le reste de la table.

Une nouvelle carte fut brûlée, une autre posée près des trois précédemment découvertes. Dix de carreaux. S’il avait de la chance, la dernière carte du board serait une nouvelle carte de carreaux et il aurait une couleur. Si c’était son soir, la dernière carte du board serait un valet de carreaux et il aurait une quinte royale. Autour de lui, les autres joueurs riaient en sirotant leurs cocktails et le jeune homme se demanda à quel point ils étaient riches pour se ficher de perdre à ce jeu avant de s’interroger sur les cartes qu’ils avaient en main. Peut-être estimaient-ils possible qu’ils gagnent ? Dommage pour eux, Maximilian avait la très nette impression que ce soir, c’était le genre de soir où il finissait bourré mais assurément riche. A sentir l’odeur sucrée des cocktails alcoolisés près de lui, il eut brusquement envie d’un boire un mais se contint en se promettant de s’en payer trois s’il gagnait la partie. D’un geste nonchalant, il jeta sa mise lorsque ce fut à lui de faire puis rajouta ce qu’il fallait pour égaliser avec les enchères qui avaient eu lieu après son action. En effet, il semblait que l’homme près de la femme au décolleté débordant pensait avoir une chance de remporter la partie. Sans essayer de le détromper, le brun fixa les quatre cartes du board avant de revenir aux siennes et de se demander les chances qu’il y avait pour qu’il se fasse battre. Comme de coutume, les cartes n’avaient pas été mélangées après que le croupier les ait récupérées et il semblait que les couleurs avaient été relativement mal dispersées… Il y avait donc une possibilité pour qu’un autre que Maximilian ait été bien servi. Tant pis. Il ne pouvait rien y faire donc il n’y avait plus qu’à espérer que la chance soit avec lui. La dernière carte fut enfin posée. Trois de carreaux. Un sourire éclaira pendant un très bref instant le visage du Vagabond avant qu’il ne redevienne aussi impassible qu’auparavant. Même s’il n’avait pas eu le valet, il avait eu une carte de carreaux, ce qui signifiait qu’il avait une couleur. Pour le battre, les autres devaient détenir un full, un carré ou une quinte, ce qui n’était pas choses aisées. Le croupier fit relancer les mises pour la quatrième et dernière fois et chaque joueur observa les autres avec détermination tandis que leurs doigts abandonnaient leurs jetons. Ensuite, le cœur battant plus lentement que d’habitude dans sa poitrine, Maximilian observa, avec une impression de ralenti, les gens poser au fur et à mesure leurs cartes d’un geste plus ou moins rageur. Ce fut bientôt au tour du supposé rival du brun qui dévoila à leurs regards un neuf de carreaux ainsi qu’un valet de la même couleur. Il avait également une couleur mais Maximilian en avait une meilleure grâce à la valeur supérieure de ses cartes. Sans ciller, il posa à son tour cartes sur table et lut avec satisfaction l’agacement naître sur le visage du joueur qu’il venait d’écarter de la victoire.

Sans s’en préoccuper, il rendit ses cartes au croupier puis ramassa sans un commentaire les jetons qu’il venait de gagner pour les empiler de façon méthodique devant lui. Les gens amassés autour de lui, lui étaient profondément indifférents. C’était à peine s’il se rendait compte de leur présence. Les seuls qui comptaient à ses yeux étaient ceux présents pour jouer mais dans son esprit, il ne les voyait pas comme des êtres humains, mais plutôt comme des individus asexués qui ne méritaient son attention que pour leur présence dans un périmètre qui l’intéressait ; le périmètre de la table de poker. Des éclats de voix féminines retentirent d’ailleurs au sein de cette zone et, plus par instinct que par réel intérêt, Maximilian tendit l’oreille sans cesser d’empiler ses jetons calmement.

- Tiens, voilà la garce de service.

C’était la femme à la poitrine imposante qui avait parlé. Curieux au sujet de la personne qui pouvait être traitée de garce par une autre garce, de cette envergure en plus, le Vagabond ne retourna pas dans sa bulle de concentration, préférant voir la réponse qui serait opposée à la garce numéro une. Si réponse il y avait, évidemment…. Par chance, il y en eut une, une toute à fait inattendue en plus, tant par le fond que par la forme

- Écoute-moi bien, la blonde siliconée. Tu m'insultes encore une seule fois comme cela et le bleu qui ornera ton visage ne sera pas dû à ton affreux maquillage, c'est bien compris ? Ensuite, si ton homme t’a quittée pour moi, remets-toi en question. Personnellement, je pense lui avoir rendu un grand service. Dégage de là maintenant.

La garce numéro deux avait parlé d’une voix tranchante qui paraissait avoir figé l’air autour d’eux. Distraitement, Maximilian se demanda s’ils étaient choqués par l’assurance que semblait renfermer la nouvelle venue ou si c’était le fait qu’elle ait dit tout haut ce qu’ils devaient certainement tous penser tout bas qui les avaient pétrifiés. Conscient qu’il n’aurait jamais la réponse à son interrogation, le brun la mit de côté, en même temps que son intention de boire de l’alcool, et écouta garce-numéro-un partir, furibonde, avant de regretter de ne pas avoir fait attention à son physique, il aurait sûrement été intéressant de voir si la garce-numéro-deux disait vrai lorsqu’elle avait parlé du maquillage dont s’était affublée son attaquante. Mais il était maintenant trop tard alors il passa une fois encore à autre chose, utilisant le rire bref de garce-numéro-deux comme relais pour ensuite écouter les paroles qu’elle échangea avec le croupier.

- Ravi de vous revoir Mademoiselle Stevens. Vous vous joignez à nous j'imagine ?

La phrase de l’homme ravit Maximilian qui pouvait désormais coller une moitié de nom sur la voix de garce-numéro-deux ainsi qu’une étiquette proclamant « habituée » en-dessous. Et si c’était une habituée accueillie de la sorte, c’est que ce devait être une habituée qui gagnait et n’avait aucune ardoise auprès de l’établissement. Une habituée fortunée, une habituée qui intéressait donc le Vagabond et qui semblait être belle vu qu’elle avait réussi à détourner le compagnon de garce-numéro-un, laquelle possédait déjà certains avantages qui faisaient tourner la tête à plus d’un.

- Avec plaisir Monsieur Klayten.

La voix de la demoiselle Stevens avait perdu sa froideur et Maximilian la trouva plutôt agréable à entendre, ce qui était plutôt une bonne nouvelle s’il devait la mettre dans son lit pour l’escroquer. Parfois, ses cibles étaient dotées de voix horripilantes qui lui donnaient des envies de meurtre. En pensant au mot « cible », le brun constata que la soirée qu’il avait prévu de passer tranquillement s’était métamorphosée en soirée de travail. Quand il le faut, on doit savoir sacrifier quelque chose, songea-t-il en évaluant la somme des jetons qu’il avait face à lui tandis que le croupier recommençait à distribuer les cartes personnelles aux joueurs et que la nouvelle venue plaçait ses propres jetons sur la table. Maintenant qu’elle était entrée dans la zone intéressant Maximilian, ce dernier releva la tête vers elle et eut une seconde d’arrêt devant l’intensité des yeux bleus cernés de noir qui le regardait sans détours. Une expression impassible, typique des joueurs expérimentés, était placée sur son pâle visage fin et les mèches bouclées de ses cheveux sombres étaient retenus dans un gracieux chignon qui mettait en valeur la finesse des épaules et du cou de la jeune femme. Le haut de son corps disparaissait dans le tissu d’une robe rouge aux reflets scintillants tout en dévoilant les formes appréciables dont était dotée garce-numéro-deux-Stevens. En effet, même si garce-numéro-une avait une poitrine imposante, elle ne pouvait sûrement pas rivaliser avec un visage de cette perfection. Le mot s’était imposé de lui-même à l’esprit du jeune homme, dénotant le léger trouble qui était né en lui dès lors avait-il posé son regard sur sa vis-à-vis. Par chance, la partie commença.

Dans sa main, le Vagabond tenait une dame de cœur et son roi. Il était redevenu concentré donc la coïncidence ne produisit aucun déclic en lui et il se contenta de miser lorsque ce fut à son tour de le faire. Les commentaires qui allaient précédemment bon train n’étaient plus que des souvenirs, les autres hommes de la table n’arrivait pas à lâcher la nouvelle venue du regard sans qu’elle ne paraisse faire quelque chose pour cela. Même les cocktails désormais vides n’avaient pas été réremplis… En notant cela, Maximilian se fustigea d’avoir précédemment abandonné l’idée de boire et sa mâchoire se crispa d’elle-même alors que le croupier brûlait une carte pour disposer les trois premières cartes du board sur le tapis. Dame de trèfle. Trois de carreaux. Sept de cœur. Déjà, il avait une paire, c’était encourageant. Les bruits éloignés des autres tables lui parvenaient comme étouffé, tout comme la présence des autres joueurs. Seule celle de la demoiselle Stevens lui apparaissait comme nette et cela le surprit assez pour qu’il mette une seconde de trop à réagir lorsque le second tour des mises arriva. Lui jetant un regard surpris, le croupier ne commenta cependant pas et brûla une carte avant de poser une nouvelle carte sur le tapis. Dame de carreaux. Parfait. La paire venait de se muer en brelan et avec le Roi qu’il avait également, ça lui donnait de grandes chances de réussite. L’avant-dernier tour des mises arriva, précédant de peu la dernière carte du board. Valet de carreaux. Son brelan demeurait inchangé. Et le hasard avait vraiment très mal mélangé les cartes. Levant les yeux vers la demoiselle Stevens qui offrait un sourire à l’un des autres joueurs, Maximilian se prit à se demander les cartes qu’elle avait mais la voix de leur croupier le ramena sur terre en les invitant à miser pour la dernière fois.

D’un geste automatique, le Vagabond lança sur la table deux jetons de cinq cents, essuyant aussitôt les regards désapprobateurs de trois joueurs qui suivirent tout de même le mouvement. La brune en face de lui fut la dernière à miser et relança de cent, suscitant une nouvelle vague de désapprobation dans les rangs des joueurs et même un abandon tandis qu’une goutte d’excitation naissait au sein de Maximilian. Il déposa un jeton de la valeur souhaitée sur la table et attendit ensuite que les cartes se dévoilent. Mademoiselle Stevens étant la dernière, il posa avant elle, écrasant déjà ses prédécesseurs et se voyant inévitablement gagnant de cette seconde partie. Sauf que lorsque la jeune femme déposa, dans un geste élégant, ses cartes sur la table, le valet de pique et la dame de même couleur qui s’imposa à leur vue le fit immédiatement regagner terre. Elle avait un full. Un beau full, même, qui faillit briser l’apparente indifférence du brun. Tranquillement, comme lui l’avait fait précédemment, elle ramassa les jetons qu’elle venait de gagner avant de se lever gracieusement de son siège, de saluer les autres joueurs tout en lui jetant un regard narquois et de se diriger d’une démarche joliment chaloupée vers le bar. Sans réfléchir, Maximilian s’empara de ses propres jetons et la suivit, son pas vif l’amenant rapidement à la hauteur de cette troublante femme en rouge. D’une voix qu’il se força à avoir détachée, il engagea la conversation en gardant le regard rivé sur le bar dont ils s’approchaient :

- Toutes mes félicitations pour avoir gagné la partie que nous venons de mener… Je dois avouer que je ne m’attendais pas une seule seconde à perdre…

L’aveu lui fut douloureux mais il se dit que l’avoir fait l’aiderait peut-être à dédommager le vacillement qui avait dérangé son égo normalement tout à fait serein. Ils arrivèrent au bar sans que la demoiselle Stevens n’ait encore ouvert la parole et Maximilian dut se rappeler la sympathique répartie qu’elle avait adressé à garce-numéro-un pour s’éviter de penser qu’elle était peut-être muette, alors que ça faisait moins d’une minute qu’il avait ouvert la bouche.


Dernière édition par Maximilian Leevanston le Dim 30 Jan 2011 - 23:51, édité 1 fois
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The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   _
MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   EmptyVen 21 Jan 2011 - 18:50

Il avait relevé les yeux vers elle lorsque le croupier avait commencé à distribuer les cartes, et Aylin s'était sentie démunie un fugace instant face à l'intensité de son regard noisette. Heureusement, la partie avait commencé et l'inconnu s'était plongé dans la contemplation de son jeu. Aylin avait plongé dans sa bulle de concentration habituelle lorsqu'elle jouait. C'était une gagnante. Toujours. Consciente des regards et de la déconcentration des hommes, elle souriait intérieurement. Elle les connaissait tous et n'avait jamais perdu face à eux. Son seul et unique adversaire se trouvait face à elle. Ils étaient comme enfermés dans un rêve, à l'écart des autres. Elle le fixa plusieurs fois sans qu'il ne relève les yeux. Tout dans son comportement indiquait à la jeune femme qu'il s'agissait d'un jour d'exception. Elle eut un sourire énigmatique, ravie d'avoir trouvé un adversaire à sa taille. La soirée promettait d'être intéressante...

La partie se déroula sans qu'elle ne se départisse de son assurance. Comme à son habitude. Lorsque la dernière mise fut venue, l'homme en fasse d'elle lança deux jetons de cinq cent sous les regards désapprobateurs des autres joueurs qui suivirent malgré tout. Aylin se retint de sourire. Il était sûr de lui. Sans doute un peu trop. Lorsque son tour fut venu, elle relança de cent en fixant son adversaire. L'un des joueurs abandonna, faisant frissonner la jeune brune. Ils commencèrent alors à dévoiler leurs cartes, rageusement ou calmement. Elle observa leurs jeux. Elle gagnait. Ce fut au tour de l'inconnu de se dévoiler. Dame de cœur. Dame de trèfle. Dame de carreaux. Brelan.

Elle avait gagné. Elle vit dans le regard du jeune homme qu'il se voyait déjà vainqueur, aussi lorsque ce fut son tour de poser ses cartes, elle prit soin de le fixer avec insistance. Dans un geste calculé et habitué, elle dévoila son full aux yeux des autres. Des grognements de déception lui parvinrent alors qu'elle récupérait ses jetons. Aylin se leva de son siège avec légèreté, prenant soin de ne pas accrocher sa robe quelque part. Elle inclina la tête en guise de salutation et jeta un regard narquois au brun qui l'observait sans dire un mot, puis prit la direction du bar de sa démarche aérienne. Elle était fière d'elle, et avait une furieuse envie de savourer sa victoire avec un cocktail bien mérité.
- Toutes mes félicitations pour avoir gagné la partie que nous venons de mener… Je dois avouer que je ne m’attendais pas une seule seconde à perdre…
La voix inconnue lui arracha un frisson qui lui parcourut l'échine. Elle était légèrement grave, sensuelle et empreinte d'un détachement feint. Aylin savait parfaitement à qui elle appartenait, et Aelle jubilait d'avoir réussi à obtenir l'attention de sa cible. Elle continua d'avancer vers le bar, ne répondant pas à son interlocuteur tout en sachant qu'il la suivait. Arrivée à destination, elle s'installa sur l'un des hauts tabourets tout en croisant ses longues jambes, les dévoilant à l'autre en un geste précis et calculé. Elle fit signe au barman et, attendant que celui-ci s'approche, répondit au jeune homme avec nonchalance, sans le regarder.
- Merci, mais que voulez-vous, je ne perds jamais.
- Que puis-je vous servir Miss Stevens ?
- Deux de vos cocktails spéciaux s'il vous plait Matthew, demanda-t-elle en lui adressant un clin d'œil enjôleur.

Elle reporta son attention sur celui dont elle ignorait toujours le nom, qui se tenait à sa droite. Lui adressant un regard moqueur, elle reprit la parole.
- J'ai vu que vous n'aviez pas pris un seul verre lors de la partie. Permettez-moi de vous en offrir un.
Elle se saisit de l'un des verres joliment décorés que le barman venait de déposer devant elle et le fit glisser devant le tabouret à côté d'elle, charmeuse, sans détacher son regard de l'autre. Il l'intriguait au plus au point, et quand bien même elle l'aurait voulu, elle n'aurait pas pu quitter ses yeux si envoutants. Pour masquer le trouble qui l'habitait, elle se saisit de son propre verre de façon élégante et le tint devant son visage.
- Disons que le vainqueur offre au perdant, histoire qu'il ne se sente pas trop... Désabusé par sa défaite, lança-t-elle avec un sourire mutin.
Elle porta alors son verre à ses lèvres, appréciant le goût sucré et alcoolisé de la boisson, attendant la réaction du mystérieux jeune homme...


Dernière édition par Aylin Stevens le Ven 27 Mai 2011 - 18:55, édité 1 fois
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Maximilian Leevanston
    Date de Naissance : 18/09/1986







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Maximilian Leevanston






The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   _
MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   EmptyDim 30 Jan 2011 - 23:48

Prenant place face au comptoir, Maximilian admira distraitement l'élégante finesse des jambes de sa compagne de jeu et d'ici peu, vraisemblablement de beuverie ce second terme apparaissant dans son esprit après qu’il ait vu le geste assuré que sa voisine avait fait en direction du barman pour qu'il s'occupe d'eux. Une fois le regard du ce dernier attiré, la jeune brune n’accorda pas physiquement son attention au Vagabond brun mais les paroles au ton désinvolte qu'elle prononça lui étaient toutes destinées, sans que l'ombre d'un doute ne soit seulement possible à ce sujet :

- Merci, mais que voulez-vous, je ne perds jamais.

La façon dont elle exprima cette phrase parut presque choquante au jeune homme tellement elle sonnait vraie. Le véritable problème, cependant, était que lui-même avait cette habitude et qu'elle venait de lui être retirée de façon brusque et inattendue, ce qui le contrariait fortement. Toutefois, le brun n'eut pas le temps d'en informer son interlocutrice étant donné que le barman était déjà là pour leur demander ce qu'ils voulaient :

- Que puis-je vous servir, Miss Stevens ?

Une fois encore un employé du casino connaissait son interlocutrice. Si on rajoutait la garce numéro un, on pouvait décemment supposer que la jolie jeune femme en compagnie de Maximilian était aussi connue que le loup blanc, ici, ce qui paraissait lui plaire plus qu'autre chose. Mentalement, le jeune homme constata que ce qu'il était à son époque d'origine et ce que la brune était en cette année 2011, étaient assez semblable. A ses côté, la demoiselle Stevens répondit immédiatement d'un ton naturellement séducteur accompagné d'un clin d'œil charmeur, au commun serveur qui attendait, le masque de son professionnalisme menaçant de tomber en pièces devant la beauté renversante de sa cliente. Agacé de cela, Maximilian faillit prendre la main sur l'action mais, décidé à ne pas montrer son mécontentement pour ne pas faire gonfler encore l’assurance de sa voisine, il resta finalement impassible sur son haut tabouret tandis que la voix mélodieuse de la jeune femme finissait de parler :

- Deux de vos cocktails spéciaux s'il vous plait, Matthew.

Et en plus, elle l'appelait par son prénom... Certes, il était jeune contrairement au croupier de la table de leur rencontre mais le fait fit tout de même tiquer une nouvelle fois le Vagabond sans qu'il n'y puisse rien faire. Sa sensibilité aux hommes entourant la belle jeune femme à ses côtés devait sûrement être en lien avec la récente défaite qu'elle lui avait fait subir... Il n'y avait plus qu'à espérer que cette étrange réceptivité passe vite pour qu'il puisse venger l'affront qui lui avait été plus ou moins volontairement fait et rentrer tranquillement dormir chez lui, après avoir visionné pour la énième fois un film de James Bond. Le regard bleuté de la brune se posa ensuite sur lui, moqueur à souhaits, tandis que sa jolie bouche s'ouvrait pour lui offrir de nouvelles paroles, l’enjoignant sans rien dire à revenir totalement dans l’instant présent :

- J'ai vu que vous n'aviez pas pris un seul verre lors de la partie. Permettez-moi de vous en offrir un.

La façon dont elle avait prononcé ces mots laissa entendre à Maximilian qu'il avait été observé durant toute la durée de leur partie et même s’il avait précédemment croisé son regard lorsqu’ils étaient à la table de jeu, comprendre qu’elle l’avait eu d’autres fois dans son champ de vision direct lui déplut. Peut-être était-ce pour ça qu’il avait mieux perçu sa présence que celles des autres… Tandis qu’il en était à ce stade de réflexion, les jolis doigts de sa compagne de boisson se nouèrent autour du pied d’un des verres et le firent glisser jusqu’à lui, son regard bleuté s’ancrant une nouvelle fois sans aucune difficulté dans celui plus vert du Vagabond. Sentant quelque chose sur le point de vaciller en lui, ce dernier s’employa à se concentrer sur les pupilles d’un noir intense qui apparaissaient terriblement nettes au milieu de la prunelle beaucoup plus claire mais toute aussi envoûtante, quoique moins dangereuse vu l’attrait moindre qu’elle exerçait sur le jeune homme. Un éclat rougeâtre apparut brusquement à la périphérie du champ de vision du brun qui arrêta de fixer les pupilles sombres de son interlocutrice pour identifier la source de l’intrusion. Le second cocktail. Autrement dit, le cocktail de la demoiselle Stevens. La manière gracieuse dont elle le tenait créait un tableau global tout à fait appréciable, les reflets rougeâtres du cocktail rappelant joliment le rouge moiré de la robe dont était habillée la brune. Maximilian se demanda pendant un instant si elle en avait conscience jusqu’à ce qu’elle ne sourit d’un air espiègle, le remettant dans l'instant présent pour lui offrir une phrase dont elle aurait tout aussi bien pu se passer, du point de vue personnel du Vagabond :

- Disons que le vainqueur offre au perdant, histoire qu'il ne se sente pas trop... Désabusé par sa défaite.

A peine le dernier mot eut-il fini de sortir de sa bouche que le liquide alcoolisé du cocktail la remplissait et que les mains du jeune homme fouillaient dans ses poches pour trouver le paquet de cartes qu’il emmenait partout. Sans détacher son regard du visage pâle de son interlocutrice, il se mit à frénétiquement battre les cartes pour calmer le sursaut de colère qui était né dans son ventre à l’entente des paroles qui venaient de lui être données. Peut-être avait-elle gagné mais ça sera certainement l’unique fois dont elle pourra se vanter, Maximilian se le jurait intérieurement. Tout en se faisant cette promesse, il nota que, lui qui n’était pas d’un naturel très impulsif, il avait très vite pris la mouche, là… Il fit rapidement le lien avec l’agacement qui l’avait assailli un peu plutôt lorsque la jeune femme s’était trouvée proche d’autres hommes et il arriva à la conclusion que perdre était décidément très mauvais pour lui lorsqu’il était fatigué. Peut-être que boire le ferait retrouver un état à peu près normal… Arrêtant de jouer avec ses cartes qu’il posa sur le comptoir, entre sa voisine et lui-même, faces vers le ciel, il attrapa son verre d’un geste habile puis le porta à ses lèvres en détachant ses yeux de ceux de son interlocutrice. La sensation de l’alcool dans son gosier lui fit du bien. Il reconnut le goût prononcé de la vodka à la mandarine et essaya de déceler ce qui se cachait sous la saveur tout aussi affirmée de la canneberge rouge qui avait vraisemblablement donnée sa couleur à la boisson. La liqueur de pêche ne tarda pas non plus à se dévoiler aux papilles expertes du brun et ce dernier se trouva suffisamment calmé pour accorder de nouveau toute son attention à celle qui l’avait tant perturbé. Celle-ci sembla ne pas s’être formalisée de sa réaction, attendant simplement qu’il lui réponde, sans être un seul instant aux abois. Elle était à l’image de ce qu’elle avait déjà été précédemment : une beauté qui sait qu’elle peut avoir le monde à ses pieds. Seulement, Maximilian voulait désormais lui prouver que même si le monde se soumettait à son emprise, lui, la refusait. C’est dans ce but qu’il reposa posément son verre sur le comptoir avant d’offrir un sourire clairement hypocrite à la demoiselle Stevens, et de rouvrir la bouche, la langue pleine de sarcasmes :

- Je m’en voudrais en effet d’être désabusé, ça pourrait importuner une dame de votre qualité et il me serait impossible de me le pardonner.

Le ton moqueur qu’il avait utilisé répondait parfaitement à la lueur ironique qui brillait depuis peu dans son regard et il s’empara de nouveau de ses cartes, ses doigts recommençant à les battre avec méthode et agilité tandis que la liste des composants du cocktail se terminait dans son esprit : vermouth blanc & jus de lime cordial. Une boisson légère du point de vue de l’alcool mais fraîche. Parfaite quand il s’agissait de se désaltérer durant une partie mais tout à fait inutile lorsque l’on désirait se soûler. Dans la situation présente, elle avait donc été brillamment choisie et ce constat ajouta une couche de curiosité au bouillon étrange qui composait les sentiments qu’éprouvaient Maximilian à l’égard de la demoiselle Stevens. Elle le battait au poker, était connue de tous, possédait une beauté qui provoquait un étrange écho au sein du jeune homme, était blindée d’assurance et, en plus, savait choisir les cocktails adéquats aux situations dans lesquelles elle se trouvait. Quoique peut-être était-ce un coup de chance… Il fallait qu’il le sache… Il fallait donc qu’il s’arrange pour passer du temps avec elle… Et ainsi il allait devoir éviter de coucher avec elle ce soir parce que sinon il ne pourra plus l’observer avec autant d’aisance, étant donné qu’il était rare qu’il entre de nouveau en contact avec une personne avec laquelle il avait couchée, du moins à cette époque. Evidemment, si elle se jetait sur lui, il ne dirait pas non mais vu qu’elle paraissait être habituée à ce que ce soit l’inverse qui se produise, il y avait peu de chances que ça arrive. Une pensée en amenant une autre, Maximilian évacua son idée première, à savoir « il ne faut pas coucher avec demoiselle Stevens ce soir » pour passer à une seconde beaucoup plus intéressante, de son point de vue : demoiselle Stevens doit céder à son charme fou, peu importe le temps que cela prendra. Un sourire franc éclaira brutalement son visage lorsqu’il perçut la résolution se fixer en lui et il regarda son interlocutrice avec une nouvelle douceur alors que le rythme de battement de ses cartes se ralentissait.

- Désolé, je repensais à la partie que nous venons de jouer… Et plus précisément à ce qui lui a servi d’introduction… Vous avez un joli sens de la répartie, mademoiselle Stevens, salua-t-il en inclinant légèrement la tête pour lui montrer qu’il respectait cette qualité. Le jeu avait commencé. Elle avait posé son pion sur la case départ, il avait suivi et là, ils venaient de finir de tirer les dés. Il ne leur restait plus qu’à voir qui avait le plus grand chiffre.

-Au fait, il me semble que j’ai oublié de me présenter : je m’appelle Maximilian Leevanston et je suis un grand amateur de casino. Comme vous, d’après ce que j’ai pu constater reprit-il avec un gentil amusement dans la voix tout en rajoutant une phrase mentale aux propos qu’il venait de tenir Et bientôt, c’est de moi dont vous serez une grande amatrice, mademoiselle Stevens…
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MessageSujet: Re: The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥    The story of us, it always starts the same... With a boy and a girl and a game. » Aylian. ♥   EmptyMer 9 Fév 2011 - 22:25

Aylin était une enfant du futur, une enfant de la guerre. Elle possédait parmi de nombreuses autres aptitudes celle de décrypter les autres. Aussi pouvait-elle toujours agir en fonction de celui ou celle qu'elle avait en face d'elle. Cela lui permettait de choisir ses phrases et ses actions avec justesse, faisant tomber l'ennemi plus rapidement dans ses filets, qu'il s'agisse d'un être du présent ou de son époque natale. Et elle ne se trompait que rarement.

C'était pour cela que le jeune homme face à elle la perturbait. Elle avait plusieurs fois croisé son regard et, malgré tout, elle ne parvenait pas à le cerner. Elle avait donc choisit de lancer une pique à peine dissimulée afin de voir comment il réagirait, ayant pour plan de procéder étape par étape, de telle façon qu'elle puisse analyser sa personnalité minutieusement. Rien ne lui échapperait. C'est en ayant cette promesse en tête qu'elle avait conclu sa phrase, et elle s'attendait à tout. A tout, sauf à la réaction de l'inconnu. Celui-ci, tout en la fixant, sortit de sa poche un paquet de cartes visiblement assez usées qu'il se mit à battre frénétiquement. La belle brune en déduisit donc qu'il s'agissait d'une habitude qu'il devait avoir lorsqu'il était nerveux ou, dans le cas présent, lorsque quelque chose l'agaçait. Elle retint un sourire à cette constatation, puis se mit à fixer les mains du brun qui jouaient avec les cartes. Elles étaient fines et la peau semblait douce, il ne devait donc certainement pas être de la classe ouvrière ou de ceux qui font de lourds travaux manuel répétitifs. Le mouvement incessant eut un effet hypnotisant sur Aylin, qui se retrouva peu à peu déconnectée du monde. L'effet cessa aussi sec lors que le joueur se stoppa, posa ses cartes sur le comptoir et porta son verre à ses lèvres sans plus se soucier de celle qui l'accompagnait.

Aylin posa donc négligemment son menton sur le dos de sa main en le détaillant, attendant qu'il finisse de se désaltérer et qu'il réponde. Ses yeux parcoururent son visage, qui semblait tout droit sorti de la noblesse d'une époque maintenant révolue. Ses traits étaient bien proportionnés et fins. Limite princiers. Ses lèvres étaient finement dessinées, ni trop pleines ni trop minces. Il aurait pu sortir d'une gravure de mode que cela n'aurait pas étonné la jeune femme. Son observation fut interrompue lorsqu'il reposa son verre et reporta son attention sur elle. Aylin bouillait intérieurement. Était il dénué d'intérêt, stupide, intelligent ou encore manipulateur ? Elle s'en savait rien et cela l'énervait. Elle souhaita mentalement qu'il daigne enfin répondre, et ne fut pas déçue.

Il lui adressa un sourire hypocrite qui ressemblait plus à une grimace avant de répondre, sarcastique au plus haut point.
- Je m’en voudrais en effet d’être désabusé, ça pourrait importuner une dame de votre qualité et il me serait impossible de me le pardonner.
Aylin manqua de lâcher un éclat de rire. Sarcastique avec une pointe de cynisme, le tout avec un langage soutenu et recherché. Intéressant. Avant qu'elle ne puisse répliquer quoi que ce soit, il s'était de nouveau emparé de ses cartes qu'il se mit à battre avec ferveur, l'ignorant de nouveau. Cette fois-ci, Aylin se retint de les lui arracher et de les éparpiller au gré du vent. Non mais, il l'ignorait, elle ? Alors qu'autour d'eux, d'autres hommes crevaient de jalousie qu'elle ait jeté son dévolu sur lui ? Bien. Il souffrirait d'autant plus. Elle qui avait décidé qu'il ne serait qu'un coup d'un soir changea soudainement d'objectif : il tomberait amoureux d'elle. Il deviendrait dingue d'elle au point de se trainer à ses pieds. Comme les autres. Il souffrirait comme elle elle avait souffert à cause d'un homme... Le souvenir de ces moments douloureux faillirent fragiliser l'apparence confiante de la jeune femme, mais elle reprit contenance bien vite. Le passé n'est jamais quelque chose que l'on souhaite se remémorer lorsque l'on vient des années 3000... Le sourire éclatant qui étira soudain les lèvres du brun firent rater un battement au coeur d'Aylin, chassant ses noirs souvenirs tandis qu'il reprenait.
- Désolé, je repensais à la partie que nous venons de jouer… Et plus précisément à ce qui lui a servi d’introduction… Vous avez un joli sens de la répartie, mademoiselle Stevens.
Il avait légèrement incliné la tête en disant cela, ce qu'Aylin prit pour une preuve de respect. Peut être que ce n'en était pas une, peut être que si, mais cela importait peu à la jeune femme en fin de compte.
-Au fait, il me semble que j’ai oublié de me présenter : je m’appelle Maximilian Leevanston et je suis un grand amateur de casino. Comme vous, d’après ce que j’ai pu constater.
Maximilian Leevanston. Ce nom résonna au fond d'elle même puis éclata comme une vague se brise sur un rocher. Elle avait entendu parler de lui. Les rumeurs disaient qu'il était un Vagabond et un voleur hors-pair digne de cambrioler la Reine d'Angleterre en personne.

Aylin soutint son regard, essayant une fois de plus de le décrypter sans y parvenir. Elle se résolut donc à lui sourire comme elle savait si bien le faire avant de se présenter à son tour.
- Aylin. Aylin Stevens. Enchantée de faire votre connaissance monsieur Leevanston. Effectivement, il m'arrive de venir jouer lorsque je m'ennuie, ce qui arrive bien trop souvent ces derniers temps hélas... Enfin, c'est surtout dommage pour les autres à vrai dire.
Maximilian tiqua imperceptiblement à cette remarque, et le sourire d'Aylin s'agrandit un peu plus. Elle était décidément tombée sur une cible très intéressante, ce qui la changeait un peu. Depuis un certain Seth Dowson, elle n'avait plus eu affaire à aucun Vagabond. Elle voulut parler, mais la sensation d'un liquide froid se répandant sur le tissu hors-de-prix de sa robe la figea.
- Oh pardon, je suis vraiment désolée...
Aylin entrouvrit la bouche sous le coup de la surprise, cligna des yeux trois fois puis releva lentement le visage vers la blonde artificielle qui lui sourit mesquinement avant de se tourner vers Maximilian. Sous les prunelles ébahies de la jeune femme, celle-ci attira un siège et s'intercala entre eux, exhibant ses atouts siliconés en minaudant de façon grotesque. Elle venait de volontairement lui renverser un cocktail dessus, puis elle s'empressait d'aller draguer celui qu'Aylin convoitait, le tout devant elle. Cette pimbêche ne manquait pas de culot ! La provocation, Aylin aimait ça. Mais pas l'humiliation. Et elle venait d'être humiliée publiquement devant sa cible, le barman qu'elle appréciait ainsi que beaucoup d'autres clients. Sa réputation venait d'en prendre un coup ainsi que son égo.

Aylin Stevens était quelqu'un qui, en apparence, semblait toujours calme et sereine. Maitre d'elle-même. Sauf que ce n'était pas le cas. La belle brume s'enflammait rapidement et avait appris au fil du temps et des expériences à garder le contrôle lorsque la colère ou d'autres émotions la submergeaient. Ainsi, elle restait aussi froide que le marbre alors qu'un incendie la ravageait, comme en ce moment même. Son sang pulsait dans ses veines tandis que ses doigts se crispaient, agrippant le fin tissu rouge de son vêtement. Un tremblement la parcourut lorsqu'elle entendit les paroles de l'autre, adressées à Maximilian :
- J'espère que cette trainée ne vous importune pas trop ? Vous ne devriez pas fréquenter les gens de son milieu, vous méritez bien mieux... Au fait, moi c'est Katleen Ryan.
Aylin devinait le sourire enjôleur qui devait orné les lèvres de la blonde. Un sursaut de rage la saisit en s'imaginant Maximilian et Katleen en train de flirter. Il était à elle, et à elle seule. Elle se leva, puis se plaça derrière l'autre avec un rictus méprisant. Elle croisa les yeux du brun, leurs regards restèrent accrochés quelques secondes avant qu'elle ne détourne la tête, mal à l'aise. Elle était blessée dans sa fierté, et quelqu'un devait payer pour cela. Sa main vint tapoter l'épaule de celle qui l'avait humiliée, tandis que ses lèvres lâchaient une phrase teintée d'amertume :
- Katleen Ryan, ou la vipère du coin. Va donc répandre ton venin ailleurs.

La dénommée Katleen se leva également et les deux femmes se firent face, comme deux tigresses. La blonde dépassait Aylin d'une bonne tête, mais ce n'était certainement pas ça qui allait effrayer les belle Vagabonde. Elle avait eu affaire à des personnes beaucoup plus dangereuses que cette pathétique écervelée. Mais la présence du jeune Leevanston la perturbait, aussi ne perçut-elle pas à temps que son adversaire, sous l'emprise de l'alcool qu'elle avait ingéré, était vraiment prête à se battre. Le bruit de la gifle sembla résonner dans ton le casino, comme si le temps s'était figé. Une violente brûlure saisit Aylin au niveau de sa joue et elle y porta ses doigts, un peu sonnée. Des murmures parcoururent la foule regroupée autour d'eux tandis que la blonde affichait un sourire victorieux. Aylin prit alors conscience de ce qui venait de se produire : elle lui avait renversé un cocktail dessus, soit, cela pouvait éventuellement passer. Mais la gifle était de trop.

Les barrières lâchèrent. Toute la rage qui peu à peu était montée en Aylin se déchaina soudainement. Elle avait été et resterait toujours une guerrière, quoiqu'il advienne. Elle ne supportait pas l'affront qui venait de lui être fait. De toute façon, les gens de ce casino étaient habitués aux bagarres et autres, ces lieux ayant perdu de leur réputation et prestige avec la crise mondiale. Et tous les hommes réunis autour d'eux n'attendaient qu'une seule chose, admirer deux femmes en train de se battre comme des tigresses afin d'assouvir leurs fantasmes inavoués. Pathétiques, mais soit. De toute manière, ses chances avec Maximilian Leevanston venaient d'être réduites quasiment à zéro, alors autant venger son égo, histoire de sauver son honneur. Ses paroles venimeuses s'échappèrent de ses lèvres entrouvertes en un sourire provocateur.
- Et bien quoi, Katleen ? Toujours pas supporté que ton fiancé m'ait préféré à toi ? Je savais même pas qu'il était promis à quelqu'un lorsqu'il m'a abordée, espèce d'idiote. Je vais tâcher d'utiliser des mots simples : il avait la nette intention de te tromper et il n'avait nullement besoin d'être tenté.
L'alcool lui insufflant un courage qu'elle n'avait certainement pas en temps normal, la blonde se jeta sur Aylin avec pour intention de la frapper de nouveau. Seulement la Vagabonde s'y attendait, aussi elle évita souplement l'attaque tout en repoussant l'autre, ce qui eut pour effet de la faire tomber au sol. Elle s'accroupit à côté d'elle, lui murmurant une phrase que seules elles, Maximilian et à la rigueur le barman pouvaient entendre.
- Je te jure que tu vas me la payer cette robe. Et ne remets jamais plus les pieds dans ce casino si tu tiens encore à être présentable, suis-je claire ? Siffla-t-elle d'une voix assassine.

Elle se redressa et lança un regard circulaire à la foule, défiant quiconque de prononcer un mot. Tous s'en gardèrent, ne voulant pas s'attirer les foudres de la jeune femme qui, en plus d'être belle, savait se faire respecter. Elle récupéra sa pochette qu'elle avait laissé sur le comptoir puis avisa Maximilian Leevanston, qui n'avait pas bougé, le coeur et l'âme débordant d'animosité.
- Si vous voulez bien m'excuser monsieur Leevanston..., lança-t-elle d'une voix qu'elle voulut impassible, tout en inclinant la tête.
Sans daigner attendre de réponse, elle s'éloigna en fendant la marée d'homme de sa démarche dansante. Elle pénétra dans les toilettes des dames, qui se trouvaient vides à son grand plaisir. C'était d'ailleurs dans ces mêmes toilettes que, quelques semaines auparavant, elle avait péché avec le fiancé de Katleen Ryan. Personne n'était surpris de trouver des couples faisant des choses peu catholiques dans ces lieux, depuis la crise, tout s'était dénigré Personne ne serait donc surpris d'y trouver cette fois-ci une jeune femme en sous-vêtements en train de nettoyer une tâche d'alcool de sa robe. Aylin retira donc doucement l'étoffe en tâchant de ne pas l'abîmer, puis la passa sous l'eau en la frottant nerveusement. Si l'alcool s'effaça plus ou moins, il restait désormais une large tâche d'eau qui, sur le rouge flamboyant, se voyait terriblement. Elle soupira, désespérée. Même si le décor des toilettes était digne d'un fil Hollywoodien, les sèche-mains étaient hors-service depuis longtemps. Tout partait en vrille, dans cette époque. Elle se résolut donc à remettre sa robe telle quelle en espérant qu'elle sèche vite. Seulement, histoire d'en rajouter une couche, la fermeture éclair se bloqua dès qu'elle tenta de la remonter et Aylin eut beau s'acharner dessus en se contorsionnant au maximum, elle ne put la bouger. Des larmes de frustration et de colère vinrent noyer ses yeux. Elle avait trois options : sortir ainsi et demander au premier homme qu'elle croisait de la lui replacer, mais celui-ci aurait sans aucun doutes des idées salaces et Aylin n'était vraiment plus d'humeur à cela; rester ici jusqu'à ce que quelqu'un (de grâce, une femme !) arrive et puisse l'aider; ou bien encore tourner l'anneau qu'elle avait à son doigt, retourner dans son époque déchirée et rester seule un long moment pendant lequel elle finirait par mettre sa robe en lambeaux.

Son poing s'abattit dans le miroir avec une force raisonnable pour ne pas la blesser. Son maquillage devait sans doute couler, en plus de cela... Décidément, cette soirée était vraiment très mauvaise, et Aylin ne voyait pas comment cela pouvait être pire...


Dernière édition par Aylin Stevens le Ven 27 Mai 2011 - 18:57, édité 1 fois
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