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 Parler affaires à une table à l'abri des regards.

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Parler affaires à une table à l'abri des regards. _
MessageSujet: Parler affaires à une table à l'abri des regards.   Parler affaires à une table à l'abri des regards. EmptySam 6 Aoû 2011 - 17:18

June sirotait tranquillement sa bière. Elle ne voulait pas penser à autre chose. Sinon ses pensées dériveraient obligatoirement vers celui qu'elle attendait. Et justement, elle avait comme un mauvais pressentiment. Elle avala une gorgée de sa boisson amère aux reflets dorés. Ici la bière n'était pas chère et n'avait pas trop mauvais goût, même s'il ne fallait pas s'attendre à de la vraie qualité. On était tout de même dans un des bars du vieux Londres qui se targuait d'être l'un des plus miteux du pays tout entier. Elle avait un peu d'avance sur l'heure du rendez-vous qu'ils s'étaient fixés. Décidément, rien ne la détournerait de cette idée ! Elle serait fixée bien assez tôt sur les raisons de la voix impatiente de son interlocuteur dans laquelle elle avait décelé une certaine contrariété.

"Alice, hé, Alice, t'as pas quelque chose sur toi ?"

"Pas aujourd'hui. Pas pour toi, Basil."

June soupira. Elle s'était installée à la table du fond du bar dans le coin le plus reculé du monde possible et non ! Il y avait toujours un casse-pieds qui était là pour la dope. Elle avait prit conscience il y avait quelques temps que tout son univers social tournait autour de ses activités obscures. Et cette constatation ne l'avait pas plus réjouie qu'attristée. Elle posa un oeil exaspéré sur Basil. Si grand, squelletique, si beau, égaré, si blond, un diable aux yeux bleus. Drogué. En manque.
Il s'assit en face d'elle.

"J'ai rien pour toi Basil" grinça June.

"T'es pas aussi jolie que d'habitude..."

"Pardon ?" s'enquit-elle d'une voix glaciale. "Bien sûr que si."

Il sourit creusant ses joues sous ses pommettes saillantes. Bien sûr qu'elle était belle.

"Tu me manques, Alice."

Elle lui sourit plus chagrinée que charmée. Basil était un homme tout aussi beau avant. Un peu moins sec, un peu plus joyeux. Un amant excellent qu'elle avait initié aux plaisirs de la drogue. Elle se rappela que ce qu'il préférait, du temps où ils sortaient presque ensemble, c'était sniffer des rails de coke sur son ventre chaud après qu'ils aient couché ensemble. Un lit qui grince. Un appartement sous les toits toujours froid. Des rires et du plaisir. Quelques mois jolis le temps que la dépendance prenne le dessus. Elle l'avait laissé sans un remord. Il savait où la trouver. Il savait que s'il avait l'argent nécessaire elle lui refilerait toujours quelque chose qui l'emmenerait au pays des merveilles. Souvenirs, souvenirs. June soupira. Elle fouilla dans la poche de son blouson de cuir et y dénicha une pochette qui contenait encore deux cachets.

"Je suis pas là pour toi, aujourd'hui. Du coup, j'ai que ça."

"T'es géniale, merci."

Ses doigts se refermèrent sur le sachet comme des pattes d'araignée qui se replient sur quelque de vraiment précieux. June émit un petit sifflement contrarié. Basil comprit et plongea la main dans sa poche pour en ressortir des billets et des billets, tant d'argent dépensé pour une atrocité qui le faisait vivre. Elle compta, hocha la tête et fourra le tout dans son sac. Elle aimait les clients sérieux et celui là, elle l'avait bien dressé. C'est dans quelques années s'il survivait à ce rythme là et si elle était toujours à Londres, ce qui sur le coup lui sembla assez improbable, qu'il faudrait qu'elle se méfie de lui. D'ici là, il aurait perdu famille et amis. Argent aussi. Il n'aurait plus rien. Déchet. Elle se demanda s'il se prostituait. Elle failli lui poser la question mais retint sa langue.

"Ne prends pas ça ici, ça ferait mauvais genre." lui reprocha-t-elle.

"Je suis pas fou à ce point, tu sais !" rétorqua-t-il, vexé.

"T'en as envie." dit-elle simplement.

"Je sais me retenir."

Maintenant qu'elle avait écoulé la drogue superflue et que son sac était gros d'argent tout chaud, protégé, son sujet de préoccupation n'était plus Basil, son diable blond, mais plutôt le nouvel énergumène qui allait bientôt apparaitre devant elle s'il se souvenait qu'elle n'appréciait pas franchement les gens en retard. Aloysius. Elle connaissait les drogues qu'il lui achetait. Il ne sembler pas en consommer. Peut-être parfois, mais pas jusqu'à la dépendance. Il semblait au dessus de tout ça. Elle connaissait aussi son corps pour avoir couché quelques fois avec lui. Mais ce qu'il savait cacher, c'était ses pensées. Elle ne le connaissait pas beaucoup mais les fois où ils se rencontraient, il n'avait pas l'air de ne vouloir que le bonheur des gens. Contrairement à elle. Qui voulait leur bonheur et leur argent. Elle sourit pour elle-même. Si elle continuait comme ça, bonnes relations avec les dealeurs, bonnes relations avec les clients, beaucoup d'argent, elle pourrait rentrer chez elle dans un ou deux ans. Elle voulait le triomphe. Elle voulait aussi ses anciens amis. Elle avait retrouvé la trace de plusieurs de ses anciens rois d'Ecosse sur des réseaux sociaux. Quelques uns avaient changé de vie, étaient partis. Mais la plupart semblaient emprisonné dans la cité. Elle reviendrait parmi eux et serait acclamée comme l'enfant prodige, ils l'attendaient, elle le savait.
Basil avait commandé deux bières pour la remercier. Ils discutaient un peu sautant s'un sujet de conversation à un autre, bien qu'elle ne fut préoccupée que par une chose et avait hâte que Basil s'en aille et que l'autre arrive. Plus tôt les histoires seraient réglées mieux ça sera.
L'ombre d'une silhouette s'avança vers leur table. June leva les yeux sur Aloysius. Elle remarqua qu'il était accompagné par une femme. June planta ses yeux dans le regard de cette personne qu'elle ne connaissait pas et su immédiatement qu'elle, elle se droguait.
Elle chassa Basil du regard et salua enfin celui qu'elle attendait désignant d'un geste de la main la droguée.

"Bonjour. Qui c'est ?"
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Aloysius Vasteels
    Date de Naissance : 06/01/1992







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Aloysius Vasteels






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MessageSujet: Re: Parler affaires à une table à l'abri des regards.   Parler affaires à une table à l'abri des regards. EmptySam 20 Aoû 2011 - 20:18

June & Alo

Parler affaires à une table à l'abri des regards. Mila_kunis28 Parler affaires à une table à l'abri des regards. 110310060837569266
« There will be no replacements
You better get your gun
Because I'm coming after you
For everything you've done »


Le paquet en plastique que tenait Aloysius Vasteels entre ses mains reflétait maladroitement la lumière de la pièce mais le jeune homme ne le remarquait presque pas, tant il était plongé dans ses pensées. Celles-ci étaient tournées vers ce que contenait le sachet et par rebond sur celle qui l’avait vendu : Alice… Alice était une dealeuse écossaise qui commençait à se faire une place dans le milieu. Elle était plutôt jolie, physiquement parlant, et savait gérer ses affaires. Jusque là, Aloysius n’avait pas eu à se plaindre d’elle, au contraire. Il avait même passé quelques nuits purement charnelles avec elle, ce qui démontrait bien l’estime qu’il portait à la jeune femme. Tout le monde n’avait pas le privilège de pouvoir découvrir ses cicatrices tant haïes. En échange, elle lui avait dévoilé son véritable patronyme : June. Alors, pourquoi, alors que tout roulait parfaitement entre eux, avait-elle tout renversé en lui vendant de la mauvaise dope ? Aloysius n’aurait su le dire. Il avait d’ailleurs mis pas mal de temps à admettre que ce qu’il avait acheté était quasiment inefficace, malgré l’échec flagrant de l’overdose qu’il commandité pour un concurrent qui commençait à l’ennuyer sérieusement. Néanmoins, le fait que Lou ait confirmé que ce n’était rien que de la dope pour ados voulant se donner des frissons avait balayé ses incertitudes. Alice, June, peu importe qui elle était, l’avait arnaqué. Et cela ne pouvait évidemment pas passer. Aloysius Vasteels n’était pas le genre de personne qui ne disait rien lorsqu’on le prenait pour plus con qu’il ne l’était. C’était pour cela qu’il s’était empressé de joindre la dealeuse en faute pour qu’ils se voient sans plus attendre et éclaircissent le problème. Peu désireux de s’emporter au téléphone, le jeune homme n’avait pas précisé la raison qui le poussait à demander cette entrevue mais il était convaincu qu’Alice avait perçu une certaine tension dans sa voix. Le sachet encore à moitié plein de dope entre les doigts, il ne savait pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Peut-être ne viendrait-elle pas à cause de ça étant donné qu’elle aurait compris que son arnaque n’était pas passée inaperçue ?.. C’était une éventualité qu’Aloysius ne pouvait rejeter et, afin d’y pallier, il avait préparé un contrat sur la tête de l’Ecossaise si elle ne se présentait pas au rendez-vous. Un sourire malsain tordit les lèvres du Vagabond lorsqu’il songea au fichier prêt à partir. Il trouvait merveilleux qu’une chose si infime, presque dérisoire, puisse avoir tant de pouvoir. Il suffisait même qu’il fasse une fausse manipulation et Alice/June serait sur la liste des gens à abattre pour se faire bien voir. Une chose avait pourtant failli faire échouer ce plan : personne ne connaissait le nom de famille de la jeune femme. Par chance, la crise qui secouait Londres par intervalles irréguliers avait renforcé le réseau informatif des bas-fonds de la ville dans lesquels frayait la dealeuse, ce qui faisait qu’Aloysius avait pu se procurer facilement une photo d’elle. Mais après tout, peut-être que cette précaution se révèlerait inutile. Peut-être qu’Alice l’attendait en ce moment-même à leur lieu de rendez-vous, un petit bar insalubre qui devait être aussi vieux que la Reine, Dieu la bénisse.

Décidé à trancher la question le plus rapidement possible, le Vagabond se leva brusquement de sa chaise, attrapa une veste dans laquelle il fourra le paquet en faute et passa récupérer sa colocataire, Lou, presque clean, dans le salon. Sans la ménager, il l’entraîna hors de l’appartement, rentra lui récupérer un pull après qu’elle le lui ait demandé puis claqua la porte avant de dévaler l’escalier en la soutenant du fait qu’elle avait un peu de mal à garder l’équilibre. En effet, ne pas être totalement stone était devenue tellement inhabituel pour elle qu’elle se sentait davantage dans son état normal lorsqu’elle l’était que lorsqu’elle était plus ou moins épurée des substances neurotoxiques. Trébuchant, cette fois-ci à cause de ses loose socks blanches trop tombantes, elle lui demanda où ils allaient et il lui expliqua la situation en quelques mots. Malgré le mépris qu’il avait pour le déchet qu’elle était globalement, il avait l’impression qu’il pouvait tout lui dire. Il ne savait pas si c’était parce qu’il savait que la mémoire de la droguée était défaillante ou si c’était parce que personne n’apporterait aucune foi à ses allégations. Il lui demanda si elle avait un avis sur la question et elle se contenta de tourner la tête vers lui, sourcils froncés, avant de trébucher à nouveau. Immédiatement, il la rattrapa et elle se remit à fixer droit devant elle pour éviter de perdre trop l’équilibre. Un soupir échappa au jeune homme mais son attention fut rapidement détournée par l’horloge numérique d’une pharmacie qui lui indiqua qu’il devait presser leur pas s’ils ne voulaient pas être en retard. En plus de connaître son corps d’une façon plutôt approfondie, Aloysius était au courant qu’Alice abhorrait les retards et même s’il comptait régler quelques comptes avec elle, il allait respecter ce trait de son caractère. S’arrêtant brusquement au milieu d’un trottoir, il se retourna vers Lou et lui asséna une paire de gifles qui parut lui remettre les idées en place vu qu’elle se redressa subitement et le foudroya du regard. Une de ses mains osseuses se porta un instant après à sa joue et le jeune homme lui offrit un sourire moqueur avant de recommencer à marcher, elle sur ses talons. L’air frais sans être glacial effleurait leurs visages en leur apportant un sentiment de purification et cela suscita en Aloysius le désir de lutter contre. Sortant un paquet de cigarettes de sa poche, il s’arrêta ainsi une seconde fois et alluma l’un de ses bâtonnets de nicotine avec aisance avant de reprendre sa route, l’air plus ou moins pur de la ville caressant son visage, celui vicié de sa cigarette enserrant ses poumons. Il savait qu’il n’aurait sûrement pas le temps de la finir puisqu’ils étaient presque arrivés à destination mais il s’en fichait éperdument. Il avait besoin de fumer. Son organisme le requerrait. De par cet aspect de lui, il ressemblait à Lou, en moins grave tout de même, et il se dit que c’était peut-être cela, au final, qui lui faisait parler à la jeune femme sans tabou. Qu’elle soit l’image de ce à quoi il a échappé en se cantonnant à une drogue « douce ». Jetant un regard en arrière, il constata qu’elle était quelques mètres derrière lui et il ralentit son pas pour qu’elle le rattrape avant de passer son bras libre autour de sa taille. Automatiquement, elle fit de même et il se dit que plus vite elle mourrait, plus vite ça irait mieux. Elle commençait à le toucher avec sa fragilité immanquable et son addiction incurable et la dernière fois qu’il avait été touché par quelqu’un, ce quelqu’un avait été tué. Avec les six autres quelqu’un qui l’avaient touché précédemment. Repenser à ses protégés défunts lui fit se demander quel genre de personne il était exactement pour commanditer ou exécuter des meurtres sans l’ombre d’une hésitation puis prendre une personne X sous son aile. Certainement frôlait-il la schizophrénie. Lou éleva soudainement la voix pour demander à tirer sur la cigarette et il la lui offrit avant de lâcher sa taille. La poussée d’affection qui l’avait traversé s’en était allée et ce n’était pas plus mal vu ce qui les attendait.

Le bar où il devait retrouver Alice fut bientôt devant eux. Hâtant le pas, Aloysius fit signe à sa colocataire de faire de même et elle protesta, désireuse de finir la cigarette avant d’entrer dans l’établissement, ce qui n’était pas au goût du Vagabond. Une troisième gifle claqua dans l’air, la cigarette tomba par terre et ils pénétrèrent dans le bar, le jeune homme tractant sa colocataire plus qu’autre chose. L’atmosphère à l’intérieure du pub était sinistre. Quelques personnes étaient présentes et, immédiatement, Aloysius scanna des yeux l’endroit dans le but de trouver son rendez-vous avant de s’avancer en direction de l’arrière-salle, lorsqu’il eut remarqué que l’avant-salle ne contenait pas Alice. Le fait n’avait rien de vraiment étonnant en lui-même du fait de la nature des transactions qui allaient se dérouler et ainsi, lorsque son regard bleu-vert tomba presqu’instantanément sur la silhouette délicate de la dealeuse, il ne fut presque pas surpris. Presque. Au fond de lui, il s’était attendu à ce qu’elle ne soit pas là, à ce qu’il doive l’attendre en vain puis déclencher le contrat mais non. Elle était bien là, en train de boire une bière en compagnie d’un homme qui avait du être séduisant dans une autre vie mais qui ne ressemblait plus qu’à une ombre de ce qu’il avait été. C’était comme ça que Lou n’allait pas tarder à finir. Instinctivement, il lui jeta un regard et son amaigrissement lui sauta aux yeux plus que jamais auparavant. Elle n’avait pas deux ans de plus à vivre, il l’aurait juré. Donc autant en profiter tant qu’il en était encore temps. S’avançant en direction de la table où la dealeuse l’attendait, Lou sur ses talons, il l’observa discuter avec son compagnon et fut dérangé de voir qu’elle paraissait impatiente. Comme si elle attendait qu’une tempête survienne pour pouvoir profiter du beau temps, que cela engendrerait. Comme si elle attendait qu’il vienne l’engueuler pour pouvoir passer à autre chose. Comme si elle avait conscience qu’avoir essayé de l’arnaquer avait une erreur. Une ombre passa sur le visage impassible du jeune homme et il s’arrêta devant l’Ecossaise qui releva instantanément les yeux sur lui, le vairon de ses prunelles l’identifiant rapidement avant de passer sur Lou qui s’était placée juste à côté de lui. Une lueur sembla naître dans son regard suite à cela et elle congédia son compagnon sans un mot. L’homme s’éloignant, elle pointa du doigt Lou et parla :

"Bonjour. Qui c'est ?"

La question fit sourire Aloysius. Il aimait le côté direct de la jeune femme. Retirant sa veste qu’il posa sur le dossier de sa chaise avant de s’asseoir, tout comme Lou, il posa ses coudes sur la table et désigna la droguée du menton.

- Alice, je te présente Lou.

Se retournant vers la dealeuse, il ne put empêcher son sourire de devenir plus narquois que jamais et la désigna de l’index.

- Et Lou, je te présente la fille qui a osé m’arnaquer.

Ceci dit, il fouilla dans les poches de sa veste à la recherche du sachet en faute et le lança sans ménagement sur la table. Sans non plus se préoccuper qu’on les voie ou pas. Après tout, en cas de problème, il lui suffisait de se saisir de Lou et de voyager dans le temps. Il pouvait même oublier Lou, si ça lui faisait plaisir.

- Cette marchandise, c’est littéralement de la merde.reprit-il en reposant ses avant-bras sur la table, la tête légèrement penchée vers son interlocutrice. Lou est donc là pour tester celle que tu vas me vendre aujourd’hui, à moitié prix, pour te faire pardonner. Tu comprends, Alice ?

Il avait perdu son sourire. Sa voix était dure comme la pierre et son regard aussi distant que les étoiles. Il était devenu Aloysius Vasteels, l’ambitieux voyou en passe de prendre le contrôle de la ville et qui l’aurait déjà pris si la dope avait été de bonne qualité. Il était donc compréhensible qu’il soit plutôt d’une humeur de chien. A ses côtés, Lou observait le paquet abimé avec envie, alors même qu’elle savait que ce qu’il contenait ne lui ferait aucun effet. Remarquant son attention, le Vagabond lui donna un coup de coude et elle releva les yeux vers lui avec surprise :

- Tu en veux alors que ce n’est que de la merde ?

Elle hocha la tête, partagée entre la provocation et le manque. Il soupira et marmonna un sale junkie qui fit se recroqueviller la jeune femme sur sa chaise. En fin de compte, il n’aurait peut-être pas du la ramener. June allait sûrement profiter de ce que la droguée venait d’avouer pour nier l’arnaque. L’envie de frapper Lou le démangea mais il se retint et alluma plutôt une seconde cigarette sans se soucier des interdictions légales.
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