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 ♦ Harrison Armond

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AuteurMessage
Ismael Forrester
    Date de Naissance : 23/06/1994







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Ismael Forrester






♦ Harrison Armond _
MessageSujet: ♦ Harrison Armond   ♦ Harrison Armond EmptyVen 10 Jan 2014 - 22:43



Harrison "Harry" Fabian Armond

23/02/1993




Lieu de naissance :
Abingdon-on-Thames


Physique


Je suis d’une taille assez moyenne, autour d’un mètre quatre-vingts, et je n’ai pas une carrure très impressionnante. Surtout quand je laisse mes cheveux devenir longs.
Lorsque je les ai courts, je parais plus solide mais ce n’est pas saisissant, non plus. Ma carrure redevient juste normale. Et tant mieux. Génial, même ! Comme le reste de ma famille, ou presque, je suis roux avec d’immanquables taches de son donc autant éviter de cumuler les particularités ; même si j’adore ma rousseur et ce qui va avec. Si j’habitais dans une région ensoleillée, peut-être serais-je d’un autre avis mais ma peau d’albâtre tachetée ne craint rien, en Angleterre.  
Sinon, comme la plupart des roux, j’ai les yeux bleus. Mais les miens sont très bleus. Je veux dire pas clairs mais d’un bleu soutenu, presque marine. Selon ma sœur, la teinte exacte, c’est « bleu céruléen ». Je ne connaissais même pas ce mot avant qu’elle l’utilise pour me qualifier mais je dois admettre que ça correspond plutôt bien.

D’un point de vue « fashion », j’aime être bien habillé, pas dans le sens où je passe mon temps en costard-cravate mais mes affaires sont toujours de bonne qualité, bien coupées, jolies et elles me mettent en valeur. Je fais attention à la façon dont je suis sapé, quoi. Ca ne veut pas dire que je sois spécialement narcissique pour autant. Je me sens juste mieux en étant bien habillé. Dans le même genre, je préfère garder mes cheveux un peu courts. Pas parce que ça renforce ma carrure mais parce que je trouve que ça fait plus moderne, plus propre et que ça me va mieux que les cheveux plus longs. Ceci dit, il est fréquent que mes mèches atteignent mes épaules, en hiver, à cause de mon statut de Kedi. Ma sœur a accepté de pallier à cela en me les coupant à dates fixes pour éviter que ça devienne n’importe quoi. Par chance, elle se débrouille plutôt bien avec des ciseaux en mains.
Je souris très facilement aussi et mon sourire est très large. On a parfois l’impression que les commissures de mes lèvres vont se déchirer à cause de cela mais, ne vous inquiétez pas, ça n’arrivera pas. Je suis assez élastique, grâce à toutes les grimaces que j’ai pris l’habitude de faire et à ma pratique régulière du sport, même si j’ai arrêté depuis que je suis à Londres, sans compter ma souplesse de Kedi !
Elastic-man, c’est presque moi.






Caractère


Si elle était étonnée de me voir avec son fils, la femme à qui je n'aurais su donner d'âge n’en exprima rien. Elle m’adressa même un grand sourire lorsque son fils fit les présentations, avant de me serrer vigoureusement la main. Je n’eus pas à me demander plus longtemps de qui Ismaël tenait ce que j’avais aperçu de son caractère, en voyant la personnalité que semblait avoir sa génitrice. Alors qu’elle me remerciait pour l’aide que j’avais apportée, celui qui allait devenir un de mes meilleurs amis lui indiqua que je ne pouvais pas lui répondre oralement. Je sortais alors mon cellulaire, ignorant le SMS de Violet pour écrire dans un nouveau message : « Ce fut un plaisir. Voulez-vous que je vous aide à tout charger ? » Tendant le portable aux mère et fils qui se penchèrent dans un même mouvement vers l’écran, je les observais avec un sourire, vraiment ravi d’avoir fait leur connaissance. Si elle était étonnée de me voir avec son fils, la femme à qui je n'aurais su donner d'âge n’en exprima rien. Elle m’adressa même un grand sourire lorsque son fils fit les présentations, avant de me serrer vigoureusement la main. Je n’eus pas à me demander plus longtemps de qui Ismaël tenait ce que j’avais aperçu de son caractère, en voyant la personnalité que semblait avoir sa génitrice. Alors qu’elle me remerciait pour l’aide que j’avais apportée, celui qui allait devenir un de mes meilleurs amis lui indiqua que je ne pouvais pas lui répondre oralement. Je sortais alors mon cellulaire, ignorant le SMS de Violet pour écrire dans un nouveau message : « Ce fut un plaisir. Voulez-vous que je vous aide à tout charger ? » Tendant le portable aux mère et fils qui se penchèrent dans un même mouvement vers l’écran, je les observais avec un sourire, vraiment ravi d’avoir fait leur connaissance







Histoire


Je suis né à Abingdon-upon-Thames, pas très loin de Londres, dans l’Oxfordshire. J’ai une sœur aînée, Lisa, qui a un an et demi de plus que moi et je n’ai jamais eu d’animaux. J’ai vécu à Abingdon jusqu’à mes dix-huit ans, date à laquelle j’ai rejoint Londres et ma sœur pour poursuivre mes études.

La vie à Abingdon était tranquille. C’est une petite ville, presque un gros village, même si Oxford est tout près et que nous sommes à une heure et demie de Londres. Je connaissais de vue la plupart des habitants et eux savaient très bien qui j’étais. Il faut dire que je suis un membre actif de la communauté : depuis que j’ai huit ans, je fais partie du spectacle de Noël donné chaque année, dans lequel je continue à intervenir alors même que j’habite Londres, et j’ai longtemps été enfant de chœur dans la chorale de notre paroisse, bien que je ne sois personnellement pas croyant. J’aime juste chanter et ils m’en donnaient l’opportunité.

Mes parents, Louisa et Matz Armond, sont aussi nés à Abingdon. Du coup, je suis vraiment un enfant du pays. Ma mère travaille à la bibliothèque municipale et mon père est instituteur. Je suppose donc que même si j’avais choisi de ne pas participer à la vie d’Abingdon, j’aurais tout de même été connu…
J’imagine la situation et j’en ai la chair de poule. Il est clair que je me serais ennuyé comme un rat mort, si je n’avais pas fait tout cela. Je faisais du tennis en même temps et j’avais mes cours, certes, mais ça n’aurait pas été suffisant. J’ai besoin que ça bouge, j’ai besoin de faire des choses, d’utiliser mon corps autant, voire plus, que mon esprit…

Mes professeurs l’ont d’ailleurs rapidement remarqué : dès l’école primaire, j’ai commencé à trouver des excuses pour me promener en classe. J’allais jeter un papier trouvé par terre, j’ouvrais la fenêtre parce qu’il faisait chaud, je la refermais parce qu’en fait, dehors, il pleuvait, j’avais besoin de me laver les mains parce qu’une cartouche d’encre avait explosé dans ma trousse, j’avais envie d’aller aux toilettes… En y repensant, je devais être assez fatigant. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Rester deux heures de suite sur une chaise, c’est trop pour moi. Même aujourd’hui, je n’y arrive que parce que je change régulièrement de position. Je ne suis pas hyperactif, pour autant. Je suis juste… turbulent ? Oui, je crois qu’on peut le dire, bien que j’essaie d’éviter de faire du bruit étant donné que je déteste qu’on se retourne brusquement vers moi, regard noir et « shhhhh » vindicatif au bout des lèvres ; chose qui est arrivée bien trop souvent à mon goût.

En tout cas, dans ma tête, Abingdon-Upon-Thames restera ma maison, là où je sais pouvoir me réfugier ou simplement décompresser.

C’est mon foyer.

Mais, désormais, c’est à Londres que je vis.

J’y habite depuis presque trois ans. Je suis en colocation avec ma sœur, Lisa, et c’est parfois très gênant ; surtout lorsque l’un de nous ramène une conquête. Par chance, dans ces cas-là, l’autre s’éclipse aussitôt ou est déjà parti, si on a pu prévenir suffisamment tôt.

Je n’ai jamais entendu ma sœur en pleine action mais je ne veux surtout pas « remédier » à la situation. Rester dans l’ignorance me va très bien.

Mais vivre avec ma sœur ne comporte pas que des moments gênants. La plupart du temps, c’est même assez sympa. On n’a pas beaucoup de différence d’âge donc on a été élevé selon les mêmes codes et, du point de vue du caractère, même si on est radicalement différents, on parvient quand même à super bien se comprendre. Pour tout vous dire, je crois qu’elle pourrait écrire un manuel d’utilisation à mon sujet et qu’il me serait possible de faire la même chose, pour elle.

Cela ne veut pas dire que notre quotidien est tout rose, tout beau. Il y a des fois où elle a clairement envie de me jeter hors de l’appartement et elle ne s’en cache pas. Lisa est quelqu’un qui n’a jamais hésité à me dire ce qu’elle pensait de moi, que ce soit en bien ou en mal. J’ai appris à m’y faire et, surtout, à comprendre que si elle s’énerve tant, parfois, c’est parce que je compte beaucoup pour elle. Si elle se fichait totalement de ce que je fais ou prévois de faire, là, je m’inquiéterais.

Mais, à Londres, il n’y a pas que ma sœur et notre appartement. Il y a aussi une foule de gens incroyables, des divertissements plus nombreux que je n’aurais pu imaginer et ma génialissime école : l’Imperial College London. J’y étudie l’aéronautique. Je me destine à une carrière de contrôleur aérien. C’est une idée que j’ai eue un peu avant mes quinze ans et qui ne m’a jamais quittée, de sorte que j’ai toujours tout fait pour pouvoir l’atteindre. Je ne compte plus les heures que j’ai passées, déambulant dans ma chambre, un bouquin en main, le lisant à haute voix, pour retenir mes cours et obtenir de meilleures notes.

Précédemment, j’ai suggéré que je n’étais pas « cérébral ». Ce n’est pas tout à fait exact. Je ne le suis pas du point de vue de ma nature mais j’ai fini par le devenir, poussé par la perspective d’un jour devenir contrôleur aérien. Toutefois, quand j’aurai fini mon cursus et que j’aurai obtenu diplôme et job, vous pouvez être sûrs que je n’ouvrirai plus jamais un livre de maths, physique ou que sais-je. En ce qui concerne les langues, c’est différent. C’est un truc qui me vient assez facilement. J’ai l’oreille et la mémoire qui va avec. Donc apprendre de nouvelles langues, même une fois diplômé, ça ne me dérangerait pas.

D’ailleurs, j’envisage prochainement de me mettre à l’égyptien.

Pourquoi l’égyptien ?, devez-vous vous demander. La réponse est simple : même s’il serait impossible de le deviner en me regardant, ou même en examinant les membres de ma famille, je suis originaire d’Egypte. Ca remonte à un paquet de temps, trois mille ans avant Jésus-Christ pour tout vous dire, mais comme cette origine m’impacte directement… Autant totalement renouer avec mes racines.

J’ai donc décidé d’apprendre l’égyptien.

Mais en quoi est-ce que la naissance d’un de mes ancêtres trois mille ans auparavant, en Egypte antique, a-t-elle une quelconque influence sur moi ? Si vous me l’aviez demandé deux ans et demi plus tôt, je vous aurais regardé avec pas mal de scepticisme parce que je n’aurais strictement rien compris à ce que vous auriez dit. Maintenant, c’est limpide.

Il y a trois mille ans est apparue la race des Kedis.

« Kedi » est le mot turc actuel pour désigner les chats mais on présume que c’était surtout celui utilisé en Egypte, à cette époque, pour parler des individus renfermant une âme de chat. Cela doit vous sembler glauque. Ne vous inquiétez pas, c’est plutôt sympa, en vrai.  

Nul ne sait comment sont apparus les Kedis. Un jour, certaines personnes se sont juste relevées de leur tombe, ont commencé à voir dans le noir ou à dormir excessivement… Souvent, les trois en même temps. A l’époque, c’était moins gênant qu’aujourd’hui parce qu’ils étaient beaucoup plus ouverts à tout ce qui sortait du « normal ». Ils avaient une foule de dieux, autant de rites, et les Kedis ont très vite été associés au culte de Bastet, la déesse-chat, qui est une figure très bénéfique pour l’Egypte antique.

Tout allait bien pour eux, du coup. Surtout qu’il a très vite été remarqué que seules certaines familles paraissaient être touchées pour le phénomène. Les Kedis ont donc commencé à se marier entre eux ou avec les classes les plus puissantes de la société et sont réellement devenus une sorte d’élite à l’intérieur de l’élite. Forcément, des complots ont finis par être ourdis par des jaloux et, au bout d’un moment, on s’est rendu compte que, contrairement à ce qu’on croyait jusque là, « seules » neuf vies étaient accordées aux Kedis. Cela a été le début de leur déclin.  

D’un commun accord et en secret, l’ensemble d’entre eux s’est alors exilé dans le désert pour créer une ville où il n’y aurait qu’eux et où ils seraient à l’abri de ceux qui voudraient leur nuire. Personne n’a jamais retrouvé cette mystérieuse cité mais je suis la preuve vivante que le « gène Kedi » n’a pas disparu pour autant.

En effet, les Armond ont l’extrême privilège de le posséder dans leur ADN, la plupart en tant que « porteurs sains ». Du coup, avant que je ne le manifeste, cela faisait cent-cinquante ans qu’aucun de nous n’y avait eu droit. Il semblerait que le gène s’affaiblisse à force d’être mélangé. Si j’en crois les rapports très complets faits par mes aïeuls, le syndrome Kedi apparaissait en moyenne toutes les générations. Du coup, peut-être que ma mère est aussi une héritière des Kedis et que c’est ça qui a incité le gène à se réveiller en moi ? Cela me semble être l’hypothèse la plus plausible, même si ma sœur n’en est pas atteinte.

Le truc drôle au sujet des Kedis, c’est que j’étais le seul de ma famille à ne pas connaître l’histoire. Mes parents étaient au courant, ma sœur connaissait le phénomène, tous les trois étaient même au courant des antécédents du côté de mon père mais aucun n’a songé utile de m’en aviser. Et, bam, je suis celui qui est touché. Celui qui doit se coltiner les rapports destinés à la descendance, comme l’ont fait mes ancêtres. Ou presque.

Vers le seizième siècle, alors que la chasse aux Sorcières battait son plein et qu’il ne faisait pas bon d’être Kedi, un système de binôme protecteur s’est institué, pour éviter que les Kedis soient massacrés. Dès que leurs pouvoirs se manifestaient, un Veilleur leur était attribué, c’est-à-dire quelqu’un qui veillait sur eux pour éviter qu’ils meurent, ressuscitent ou s’endorment n’importe où ou que leur nyctalopie soit remarquée… Ou, plus simplement, pour observer les Kedis et noter ce qu’ils faisaient.

Je trouve que c’est une idée plutôt intelligente, même si ce n’est pas une situation évidente pour les Veilleurs. Ca déresponsabilise beaucoup les Kedis, à leur détriment… Avec le mien, en tout cas, j’essaie de faire attention pour éviter de trop me soulager sur elle. Oui, car mon Veilleur est une Veilleuse. C’est Lisa. Ma sœur.

Je ne sais pas pourquoi j’ai été « choisi » à sa place, je ne suis pas certain d’avoir les épaules pour cela et je sais qu’elle m’en a un peu voulu pour tout cela mais maintenant, c’est fini. Nous avons avancé et nous nous adaptons quotidiennement à la situation pour la rendre plus facile à vivre pour tous les deux. Par exemple, au Noël dernier, nos parents nous ont offert deux petits boîtiers. Le mien est une balise de repérage que je dois constamment porter sur moi et qui résiste à l’eau. Celui de ma sœur sert à localiser ma balise et à me situer dans toute l’Angleterre.
Comme nous avons cours dans des endroits différents et que nous menons nos propres vies, c’est plus pratique. Si elle voit que je reste immobile un certain temps, Lisa essaie de me joindre. Si je réponds, elle ne se déplace pas mais si je ne réagis pas, elle vient voir ce qui se passe, au cas où je sois mort et proche du processus de résurrection ou juste coincé dans un endroit duquel je n’arrive pas à sortir. J’ai certains attributs du chat, comme la souplesse, et il m’est déjà arrivé de surestimer mes capacités donc je suis assez soulagé par l’idée que Lisa puisse venir m’aider ; même si elle ne se priverait pas de faire des remarques. Mais ça sera un moindre mal, vue la situation dans laquelle je serais.

Je ne m’inquiète pas vraiment pour l’éventualité d’une mort brusque parce que, pour le moment, je ne suis mort que deux fois et ça s’est toujours bien passé. Miraculeusement.

La première de mes morts est d’ailleurs celle ayant activé mon statut de Kedi. J’avais dix-neuf ans  et je me suis brisé le cou dans un escalier souterrain. Je courrais pour le dévaler jusqu’au moment où j’ai trébuché… Il y avait pas mal de témoins. Heureusement, personne que je connaissais, ou presque. Ma sœur était avec moi. Elle me suivait d’un pas lourd, râlant contre mon excitation, et elle a immédiatement réagi en me voyant étendu au sol. Au lieu de s’affoler, elle a fait ce qu’elle avait appris en lisant les journaux de bord de nos aïeuls, elle a vérifié si je n’étais pas un Kedi. Peut-être que si elle n’avait pas eu ce réflexe, j’aurais été enterré vivant.

Elle a toujours refusé de me dire comment elle avait fait, ceci dit, tout comme je ne sais toujours pas ce qui s’est passé entre le moment où j’ai « déconnecté » et celui où je me suis réveillé en caleçon, sur un balcon.
En tout cas, comme vous le comprenez certainement, lors de cette dernière étape, j’ai cru que j’avais juste trop bu. C’est connu, on fait toujours des trucs très bizarres quand on est bourré ; sans parler des rêves encore plus sans queue ni tête qui nous apparaissent. Tout pouvait s’expliquer par une gigantesque murge.
Vous savez, j’ai l’habitude d’avoir tort mais là, ça a été ma plus grosse erreur. Par chance, ma sœur a su m’expliquer la situation avec brio. J’avais été « absent » pendant plus de quatre jours et elle avait eu le temps de trouver les mots, aidée par nos parents, qui n’étaient pas venus, même s’ils en brûlaient. Lisa le leur avait formellement interdit.

Accepter le phénomène n’a pas été chose facile. Je ne croyais pas Lisa. Elle a dû me planter un couteau dans le ventre pour que j’accepte de la croire puisque, sûrement parce que je savais désormais que je ne mourrais pas, je n’ai décroché que pendant quelques minutes et que lorsque je me suis réveillé, ma blessure était encore très voyante. Cicatrisée mais immanquable.

Suite à cela, ma sœur a eu une longue période de cauchemars durant laquelle il lui était impossible de bien se reposer. Elle ne m’en parlait pas mais je l’entendais se lever, toutes les nuits, sur les coups de deux heures du matin, et se faire du thé avant de regarder la télé. Parfois, je crois qu’elle pleurait mais je ne me suis jamais levé pour vérifier. Voir ma sœur pleurer est pire que tout, pour moi. Je me retrouve totalement désemparé. Je ne sais plus quoi faire. Je voudrais juste que ça s’arrête. Lisa n’aurait sûrement pas apprécié que j’arrive, en plus. Elle n’aime pas être prise en flagrant délit de « faiblesse », comme elle dit. Mais j’ai fini par apprendre ce qui la tenait éveillée.
Une nuit, j’ai été réveillé par des murmures derrière ma porte. C’était elle qui parlait. J’ai tendu l’oreille, mon ouïe n’ayant pas été améliorée par mon nouveau statut, et je me suis rendu compte qu’elle s’excusait pour ce qu’elle avait fait, pour m’avoir assassiné. Moi, je ne l’avais pas vécu comme cela, j’étais encore en vie après tout, mais elle, elle avait vraiment eu le sentiment de me tuer. J’ai donc fait en sorte d’être plus présent, pour lui montrer que je ne lui en voulais pas et que je l’aimais autant qu’avant. Je pense que ma tactique a fonctionné parce que je n’ai plus entendu la télévision s’allumer au milieu de la nuit.

Depuis, en tout cas, j’ai réussi à ne pas mourir et ma sœur n’a pas encore eu à intervenir, par rapport à la balise, donc tout va plutôt bien de notre côté.

Pour ne rien gâcher, dans trois ans, je pourrai postuler auprès de l’aéroport d’Heathrow pour enfin devenir contrôleur aérien.

Du coup, je ne sais pas ce qu’il en est, de votre côté, mais pour ma part, je me considère comme plutôt gâté.


Avatar :
Caleb Landry Jones

Capacité spéciale :

Harry est un kedi, ce qui pourrait se traduire par "chat". C'est un statut qui lui vient d'une sorte de "malédiction familiale", même si personne ne le prend vraiment comme cela, et qui touche aléatoirement les membres de sa famille depuis l'Egypte Antique. Avant qu'il soit touché, cela faisait presque cent-cinquante ans que le phénomène ne s'était pas manifesté.
En tout cas, être un kedi lui accorde le privilège d'avoir un crédit de neuf vies. Pour le moment, il en a usé deux.
Les autres éléments associés à son statut sont une nyctalopie confirmée, une souplesse indiscutable et une incroyable tendance à devenir collant lorsqu'il a faim, en plus d'un énorme besoin de sommeil et d'une pousse massive de poils/cheveux dès qu'il commence à faire froid.
A propos de lui :

• Il adore s'habiller en rouge.
• Il n'aime que la musique qui "bouge", qui est "vivante". Le reste ne le touche pas et l'ennuie très vite.
• Il ne s'énerve jamais et est souvent très surpris que d'autres le fassent.
• Il adore les peluches d'élans, aux traits caricaturaux.
• Son film préféré, pour l'instant, c'est Dogma.
• Il adore les Monty Pythons.
• Il a longtemps attendu sa lettre de Poudard.
• Il culpabilise un peu par rapport à sa sœur et fait tout son possible pour lui être agréable et ne pas lui tenir rigueur de la froideur qu'elle a quelque fois à son égard.
• Il a appris à jouer de la guitare pour draguer mais cela ne le transcende pas, même s'il aime bien la sortir, de temps en temps.
• Il est très doué en grimaces et en fait automatiquement dès qu'il se sent fixé.
• Il s'est déjà endormi dans le métro. Debout. Quatre fois. Mais c'est à cause de son statut.
• Il préfère être appeler par son diminutif que par son prénom.
• Il appréhende un peu être sur l'eau, depuis qu'il est Kedi.

Thank you for choosing Harry Airlines


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♦ Harrison Armond

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