Tous les sens des deux protagonistes étaient en alerte si bien que cela se lisait parfaitement dans les yeux de chacun comme dans un livre ouvert, on pouvait y découvrir tout le désir ardent de leur étreinte qui avait procédé, de leur échange visuel et de leur silence profond. Jayce était littéralement fou de cette déesse, de son regard perçant, de sa fine bouche au trait sensuellement exquis, de son visage enfantin. Il ne pouvait décemment pas la laisser filer entre ses doigts, il ne pouvait absolument pas la tuer comme toutes celles auparavant, cette succube n'était, en définition, pas comme toutes les autres, les autres victimes n'avaient pas son courage, sa détermination, sa bravoure et son envie. Elle était avant tout un jouet qu'il comptait bien garder, qu'il prendrait soin, qu'il protégerait de tous les dangers, la seule personne capable de la faire souffrir, désormais ne serait autre que Jayce, lui et seulement lui. Celui qui viendrait à la toucher devrait maintenant réfléchir à deux fois, se mettre le jeune homme à dos n'était pas, mais alors pas du tout une bonne idée. Qui viendrait à l'avoisiner finira dorénavant six pieds sous terre. Elle était bien trop précieuse à ses yeux, pour son propre plaisir, qu'il ne voudrait aucunement perdre cette demoiselle innocente. Le visage du brun était toujours dessiné de son sourire malicieux, ne laissant ainsi rien paraître de ses émotions à l'encontre de cette blonde qui lui faisait face. Tandis que celle-ci s'en approcha lentement en posant ses petites mains sur son torse tout en l'obligeant à se reculer pour ainsi percuter un arbre qui se trouvait derrière lui. Jayce se laissa faire, même si le fait d'être sous une légère domination féminine ne lui plaisait guère, il prendra sur lui pour ne pas précipiter les choses et ainsi voir ce qu'elle avait en réserve, peut-être lui en ferait-elle voir de toutes les couleurs. Il percevait une certaine satisfaction dans son regard, ce qui amusa le brun, elle laissa parcourir ses mains sur ton torse qui se contracta au fur et à mesure des passages de ses doigts, il en frissonna doucement. Il ne la quitta pas du regard, trop absorbé par ses iris émeraude, essayant petit à petit de lire en elle et y découvrir tous ses états-d'âme, lentement elle dirigea sa main vers le visage du jeune brun, qui frissonna discrètement au contact de ses doigts, les passant doucement sur ses lèvres pour finir par la poser sur son épaule et se maintenir à lui. Elle avait détourné son regard et s'était grandie en se dressant un peu plus vers lui pour atteindre son visage, apportant ses douces lèvres au creux de son oreille, Jayce pris la peine de poser ses mains sur les hanches de la jeune fille, l'attirant légèrement contre lui.

- Ce n'est pas bien de mentir, vous savez ? Je sais bien que vous me tuerez comme les autres, encerclant ma gorge de vos doigts avant de les serrer jusqu'à ce que la vie m'échappe..

Jayce ferma lentement les yeux en écoutant sa déesse parler, il pouffa légèrement de ce qu'elle venait alors de lui dire. Il avait pu remarquer qu'elle n'avait pas vraiment finis sa phrase, car sa fin restait vague et plat. Pensait-elle réellement qu'il la tuera comme toutes les autres ? C'était bien le cas d'après sa phrase, il était amusé, elle aurait dû ainsi deviner qu'il aurait déjà abusé d'elle en la faisant souffrir atrocement avant de la tuer comme elle l'avait si bien décrit, mais il allait ainsi essayer de comprendre cette blonde en se disait qu'elle n'aurait décemment pu le deviner, car, bien trop mystérieux, il était impossible de le déchiffrer. Ouvrant rapidement ses yeux, la jeune blonde avait doucement posé ses fines lèvres contre la peau de son cou en un simple et léger contact et s'était légèrement écarter de lui, du moins, non pas de son corps, car il la tenait fermement entre ses bras sans pour autant lui faire du mal en l'emprisonnant. Il décelait une nouvelle fois dans son regard qu'elle avait hésité un moment, ainsi il afficha encore une fois un sourire au coin de ses lèvres dont d'autre se posa doucement contre elles, elle venait alors de sceller leurs bouches pour la première fois, il ferma de nouveau ses yeux, savourant délicieusement ce nouveau et charmant contact, il remonta doucement ses mains vers le dos de la jeune femme, passant délicatement ses doigts sous son haut en y franchissant l'extrémité, il sentit chaque frisson qu'il lui procurait, chaque sensation qu'elle ressentait, car, bien sûr, c'était la même chose de son côté, seulement comparer à cette demoiselle il savait ne rien montrer, cela dit son désir montait à nouveau d'un grade, prouvant qu'il la désirait plus que toute autre chose et pourtant il devait se contrôler, il devait résister à l'envie de la prendre et d'en faire sa moitié pour cette nuit, il devait ne pas précipiter les choses simplement cela devenait de plus en plus dur à surmonter, tout en approfondissant leur baiser d'une violente tendresse il glissa ses fins doigts vers le haut de son dos, effleurant sensuellement sa peau de caresses infinies. Peut-être était-il trop brusque, mais elle en appréciait chaque geste et en redemandait chaque fois, ne relâchant pas ses lèvres et tout en gardant implacablement ses mains à sa place il pivota sur lui-même tenant fermement sa succube en la posa sur l'arbre auquel il était posé quelques secondes avant. Sensuellement et charnellement il relâcha ses lèvres avant de mordiller celle qui était inférieure, descendant alors avidement ses baisers vers sa joue et dans son cou, il jouait avec sa peau, la léchant, la mordillant, la respirant tandis que ses mains soulevaient un peu plus le haut de la jeune fille. Bientôt se pourrait-il qu'ils ne forment plus qu'une seule et même personne, qu'ils s'unissent. Se laissant aller ensemble dans un parc où seuls deux âmes déchiraient se désiraient, il laissa son plaisir explosé dans ton son corps..

L'adrénaline d'une situation dangereuse. D'une excitation malsaine. Au fond d'elle, Némésis avait l'impression d'être morte. Inerte. Elle ne ressentait rien d'autre qu'une souffrance infinie qui empoisonnait son être, lui faisant frôler la mort pour qu'elle se sente un minimum vivante. Alors oui, il était un meurtrier. Et oui, il risquait de la tuer. Mais dans le fond, cela lui était égal. Carpe Diem, n'est-ce pas ?

Ses yeux se fermèrent lentement tandis que les doigts du brun s'insinuaient sous son haut, effleurant sa peau de caresses brûlantes. Elle se mordit les lèvres, un instant hésitante. Allait-elle vraiment se donner à un inconnu, de surcroit un meurtrier, dans un parc à la nuit tombée ? Cette question la traversa comme une étoile filante traverse la nuit : elle brilla, passa, puis s'effaça. Le tout en une seconde. De toute façon, elle ne pouvait plus fuir. Il ne la laisserait pas partir. Jamais. Elle avait atteint un point de non retour.

Elle sentit que le jeune homme approfondissait leur baiser, resserrant imperceptiblement leur étreinte. Leurs langues dansèrent, s'emmêlèrent. Les battement du cœur de la blonde s'intensifièrent, s'accélérèrent. La belle blonde ressentit la violence du désir qu'éprouvait l'assassin pour elle. Il avait de plus en plus de mal à se retenir. Il la voulait, maintenant. Il la désirait de toute sa sombre âme. Tout en l'embrassant, gardant ses mains sur ses hanches, il la fit pivoter en la plaquant contre l'arbre. Un frisson parcourut l'échine de Némésis tandis qu'elle réalisait qu'elle était entièrement soumise à la volonté de l'autre, dans cette position. Il relâcha ses lèvres, mordillant doucement l'inférieure avant d'aller embraser son être de baisers déposés dans son cou. Sa tête partit en arrière tandis qu'elle le laissait jouer avec sa peau, appréciant l'incandescence de ses lèvres. Elle le sentit soulever un peu plus son haut. Son corps se crispa l'espace d'une seconde.

Un fugace sentiment de peur venait de poindre en elle, s'insinuant avec lenteur dans son corps. Mais bien malgré elle, celui-ci s'arqua, laissant la possibilité à l'inconnu de lui ôter définitivement son haut. Ce qu'il fit bien évidemment, laissant ses mains glisser doucement le long de ses côtes. Un soupir s'échappa des lèvres de la blonde lorsque l'air de la nuit vint mordre sa peau enflammée. La crainte était toujours là, s'opposant avec violence au désir qui la rongeait. Elle observa le ciel étoilé, laissant ses yeux s'évader dans la Lune. Une larme perla. Elle ferma les paupières puis les rouvrit, positionnant son visage en face de celui du brun. Leurs prunelles s'accrochèrent et Némésis sombra dans l'océan de désir qu'elle vit en face d'elle. La larme coula, roulant le long de sa jour pour finalement mourir sur ses lèvres. Elle ne pouvait plus reculer.