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 Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius

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Aloysius Vasteels
    Date de Naissance : 06/01/1992







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Aloysius Vasteels






Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius _
MessageSujet: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius EmptyMar 15 Mar 2011 - 22:18


    Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius Emilie2Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius R7ka6w

    I want to change the orbit
    Don’t care what you do now
    I want to live in darkness
    Don’t want to be spun around



Londres glacée. Londres ensoleillée. Londres venteuse. Londres pluvieuse. Londres humide. Londres stupide. Simplement Londres, en deux mille onze. Une Londres qu’Aloysius Vasteels méprisait de tout son âme à cet instant précis parce qu’elle ne lui offrait nulle résistance et qu’il l’aurait bientôt asservie sans la moindre difficulté. Il aurait préféré lutter avec elle, dangereusement, follement, peu importe, tant qu’il y avait un adversaire face à lui parce que là, sa victoire lui laissait un goût amer dans la bouche. Le genre de goût qu’il ressentait lorsqu’il était dégoûté par la tournure que prenaient les choses, parce qu’il n’avait nul honneur d’être devenu un véritable Parrain londonien dans cette période trop troublée pour comprendre ce qui lui arrivait. Alors, il se rendait plus infect que jamais, méprisant, tuant, blessant sans discontinuer juste pour démontrer encore et toujours sa détestable supériorité sauf qu’au lieu de calmer son puissant ressentiment, à chaque fois qu’il soulignait sa trop évidente autorité ça ne faisait qu’alimenter son animosité et son âme devenait de plus en plus noire au fur et à mesure que ses poumons se remplissaient de la cendre des cigarettes qu’il fumait après chaque acte barbare qu’il commettait sans susciter la moindre véritable réaction. Destabilisé par tant de passivité, il ne dormait plus, supposant qu’on profiterait de son sommeil pour l’éliminer et son état d’hyperactivité n’était que la preuve éclatante de sa fragilité nerveuse cependant, il faisait comme si tout allait bien et gagnait encore un peu plus de pouvoir dans cette Londres apathique, à chaque minute qui glissait entre ses doigts. Constamment, ses mains étaient maculées du sang de ses victimes et si au début voir les traces rougeâtres sur le papier de ses cigarettes l’amusait, ça faisait bien longtemps que cette période était terminée et plus que la ville dans laquelle il avançait, c’était lui-même qu’il méprisait désormais. Malheureusement pour lui, il n’était pas facile de se débarrasser de soi-même alors il prit simplement la décision d’arrêter ses massacres pour s’isoler et enfin se mettre d’accord avec lui-même.

Un beau matin où la pluie ne s’était pas encore décidée à tomber sur la ville anglaise, abandonnant momentanément et sans le dire le pouvoir qu’il s’était accaparé, il quitta ainsi ses appartements encore assez luxueux pour le temps troublé dans lequel il était arrivé et, cigarettes en poche, se mit à déambuler hasardeusement dans les rues, ignorant royalement les personnes qui changeaient de trottoir pour ne pas avoir à le croiser, fumant cigarette sur cigarette et ne pensant à rien hormis à ses défunts protégés. Distraitement, sans véritablement en avoir conscience, il les imaginait évoluer, grandir sous sa protection qui n’aurait pas failli et sauver son âme sans le savoir simplement grâce à leur touchante innocence. S’enfermer dans ce monde imaginaire qui jamais ne surviendrait pansa étrangement bien les blessures morales que le blond s’était inconsciemment infligé en tombant dans l’abyme de cruauté qui l’avait conduit à fuir ce qui l’avait tant recherché et progressivement, il quitta le havre apaisant de ses rêveries pour revenir à la réalité en même temps que sa cigarette finissait de se consumer.

La jetant dans le caniveau près duquel il marchait, il bailla largement et eut brusquement envie de rentrer chez lui se reposer, maintenant que la fatigue lui tombait dessus du fait de la disparition momentanée de sa paranoïa mais des pas tout proches de lui, rythmés par un legato qui lui parut impossible à faire cesser, le firent s’arrêter. Sans cesser de marcher rapidement, la silhouette féminine à qui appartenait les pas ne tarda pas à apparaître au coin de la rue dans laquelle s’était arrêté Aloysius et ce dernier observa avec une certaine circonspection ses cheveux rouges sang à la coiffure improbable tandis que la jeune femme arrivait sans hésitation dans sa direction jusqu’à néanmoins s’arrêter à quelques mètres de lui, son regard vert aux reflets aussi déconcertants que ceux du mercure fermement planté dans celui bleu moqueur du Vagabond. La tension qui habitait précédemment ce dernier revint vigoureusement et il accueillit avec une certaine satisfaction le filet nouveau d’adrénaline qu’il sentit se diluer dans ses artères : Londres venait enfin de lui livrer quelqu’un qui ne se laisserait pas marcher sur les pieds au vu du style clairement atypique que sa vis-à-vis paraissait affectionner. Avec la poudre blanche qui recouvrait entièrement son visage et lui donnait l’air d’une revenante ainsi que le rouge sombre qui colorait ses lèvres, il fallait dire qu’elle n’avait pas une seule seconde l’air fragile ou impressionnable. Laissant un sourire fin habiller ses lèvres, Aloysius récupéra une nouvelle cigarette dans son paquet et l’alluma sans quitter du regard la nouvelle venue, attendant simplement un agissement pour enfin permettre à la tension qui l’animait de s’évacuer sainement.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius EmptyMer 16 Mar 2011 - 15:57

Il y a un trou dans le monde comme une grande fosse noire, et la vermine du monde y habitent. Sa morale ne vaut pas ce qu'un cochon pourrait cracher. Là où la cruauté des hommes est aussi immense et splendide que le Pérou.
C'est Londres.

Lilith en ce jour infâme marmonnait des palabres sombres avec elle-même...

Donc... me prendre maintenant ou jamais me prendre? Je ne vais pas attendre, vous êtes déjà en retard... Alors, dire au revoir ou... pour toujours? Choisissez votre destin... Comment pouvons-nous survivre? Puisque mourir est la nouvelle vie?...

Aujourd'hui, jour nouveau, sensations meurtrières et lames de rubis, la démone avançait le long d'une rue familière, d'une rue détestable. C'était toujours la même, toujours ici que depuis, elle trouvait de nouvelles proies souillées, sans foi ni âme. Elle s'en était fait une généralité. Lilith, amie de la Lune, sous son ordre, avançait le violon à la main, la dague dans la manche, pas encore ruisselante du liquide de la vengeance qu'elle aimait tant. Elle marchait dans l'humidité et la froideur de Londres, un rictus noir sur le visage, un air de folie psychopathe dans son regard.

L'hôpital où son existence fut créer, premier jour peut-être qu'elle fut détestée... et non aimée. Elle l'observa en riant, puis elle s'en détourna, bousculant des personnes effrayées par un tel comportement. "Était-ce vraiment elle qui était folle? N'était-ce pas tous ces gens lâches, égoïstes et aveugles les déments? Tout ces êtres affreux, ces humains, pourquoi existaient-ils? Nous devrions tous les détruire. Aucune pureté n'existe en ces terres. Tous n'est que superficiel, artificiel, surnaturel. Tous doivent mourir". Telles étaient ses pensées. Mais, d'une pensée s'en vient une autre, celle qui pense que c'est elle qui doit mourir. Celle qui l'apprend à se punir. Aucunes n'est juste, mais pourtant, elles ne se détachent pas de son esprit.

Elle s'enfonça dans les rues mêlées de la ville. D'un pas chancelant tout d'abord, puis plus régulier. Plus posé. Traversant les rues d'une façon menaçante, elle éveilla ses sens: l'odorat, la vision, l'ouïe. Les plus utiles et important dans ce milieu.
Des pas. Une proie?
Elle continua son chemin, jusqu'au coin d'une nouvelle rue. Les pas s'arrêtèrent. Elle sourit.
"Encore un infortuné? Il fera mon déjeuner." Elle continua sa marche dominatrice sans flanché. Jusqu'à la rencontre de sa nouvelle victime. Un homme. Parfait. Ses yeux étaient bleus. Comme ceux du diable. Un bleu rassurant mais à la fois menaçant. Il n'avait pas l'air effrayé, au grand contraire. Cela n'amusait pas Lilith, ça l'intriguait. L'homme de plus, souriait. La chasseuse savait qu'il ne pouvait être bon. Il sortit un cigarette. Arrogant. Elle marmonna doucement alors, ses paroles habituelles, telle un rituel, exécutée avant le meurtre.

Je veux que mon innocence revienne... et si tu ne peux pas me la donner, je t'abattrai. Et je te parcourrai avec le poignard que tu as aiguisé avant de m'avoir ouverte en deux, et ensuite entièrement dévorée.

Elle se précipita sur lui, sortant le manche de son violon pour laisser découvrir une lame ayant, d'apparence, servies maintes fois. Elle poussa un cri de réussite.
Aurait-elle parlé trop vite?



Dernière édition par Lilith Lyan le Mer 11 Mai 2011 - 12:28, édité 2 fois
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Aloysius Vasteels
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius EmptyDim 3 Avr 2011 - 23:24

Distraitement, ses yeux ne cessant de détailler la silhouette mince et atypique de son interlocutrice, Aloysius écouta les marmonnements qui s’échappèrent des jolies lèvres de la jeune fille sans comprendre leur sens, ni désirer essayer le faire. Si c’était réellement important, elle le répèterait à voix plus haute, sinon, ce n’était pas une perte réellement dommageable, telle était sa pensée. Continuant à ainsi calmement tirer sur sa cigarette, oubliant par la même occasion les raisons de son trouble précédent, il se laissa aller à jauger l’état physique de la rousse ainsi que son violon dépourvu de protection et se demanda s’ils allaient rester longtemps ainsi, immobiles à se toiser, ou si quelque chose allait enfin arriver. Il avait conscience sans le vouloir que s’il s’avérait qu’il s’était trompé lorsqu'il avait précédemment jugé la nouvelle venue comme étant quelqu’un de potentiellement intéressant, il risquait de sombrer dans une sorte de faille mentale qui l’obligerait à se reclure le temps qu’il reprenne confiance en lui, en ses capacités et en l’infériorité du monde dans lequel il évoluait. Ce qui pouvait prendre beaucoup de temps… Alors lorsqu’il reporta sa cigarette à sa bouche, il tira plus fort que d’accoutumée dessus mais ne fit pas dériver son regard de la jeune fille, ce qui fut plutôt une bonne chose étant donné qu’elle se précipita soudainement vers lui, transformant son violon en en faisant apparaître une lame tâchée de sang du manche de l'instrument et en criant presque d'une façon démentielle, comme s’il était déjà étendu sur le macadam, en train de se vider de toute l’hémoglobine que recelait son corps. Réagissant instinctivement à la brusque menace qui venait de se révéler à lui, le blond lâcha immédiatement la cigarette en train de se consumer qu'il fumait jusqu'alors afin d’avoir les mains libres puis rejeta son épaule droite en arrière quelques secondes avant que la lame n’atteigne l’endroit où elle se trouvait jusque là pour aussitôt repartir à l’attaque.

L’adrénaline renaissait et se diluait dans l’organisme du Vagabond à chaque geste qu’il faisait, que ce soit simplement pour feinter son adversaire ou pour la faire s’éloigner de lui et, ainsi, un sourire idiot ne tarda pas à s’inscrire sur son visage tant ce genre d’actions lui avait manqué. Il avait l’impression d’exécuter une sorte de chorégraphie, savamment étudiée pour qu’aucun des deux protagonistes ne gagne, et était néanmoins décidé à avoir le dessus sur la jeune fille au caractère supposé aussi trempé que sa lame d’acier. Dans cette optique, il s’accroupit brusquement, laissant la lame du violon fendre l’air au-dessus de lui et ceintura la rousse en remontant rapidement de façon à être dans son dos, leurs corps colorés et le manche meurtrier déjà prêt à de nouveau s’abattre sur lui. Riant avec autant de soulagement que de moquerie dans la voix, il leva son bras gauche pour intercepter le poignet de la jeune fille qui tenait encore la lame et l’empêcha de descendre plus bas, tandis que son bras droit était fermement enroulé autour de sa taille fine. Leur différence de taille était telle qu’il avait le nez en plein dans sa coiffure compliquée et qu’il lui semblait qu’il en émanait une douceâtre sanguine. Ses sourcils se fronçant à cette constatation, il rabaissa le bras de la rouquine en forçant légèrement puis se décala légèrement sur le côté, sans toutefois lâcher l’inconnue mais de façon à être relativement hors de portée de la lame si elle se décidait à en jouer. Du bout des doigts, il caressa ensuite le poignet délicatement féminin qu’il tenait toujours dans sa main gauche et se pencha vers son cou, un sourire dans la voix, pour lui chuchoter quelques mots :

- Alors, comme ça on essaie de tuer les gens sans même se présenter ? Vilaine fille.

Sans qu’il ne puisse s’en empêcher, un éclat de rire tenant autant de l’agitation qui parcourrait son corps depuis qu’il avait recommencé à réellement vivre que du fait qu’il imaginait sans mal que la jeune fille n’apprécierait pas ce qu’il venait de dire, lui échappa et il fit remonter doucement sa main gauche sur le bras de la rouquine toujours en possession de sa lame, d’un geste irréfléchi. Toute trace de sa paranoïa précédente avait disparu de lui. Il avait la très agréable sensation d’être redevenu le véritable Aloysius Vasteels. Celui qui avait encore des défis à relever. Et il lui semblait que, comme il l’avait au premier abord supposé, la personne qu’il tenait encore contre lui en était un magnifique alors il n’était pas prêt de la lâcher, que ça lui plaise ou non.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius EmptyMar 5 Avr 2011 - 0:06

Lilith ne comprit pas en une seule fois l'évènement qui suivit son cris. Sa présumée victime s'avéra plus tenace... et peut-être gênante. S'élançant sur l'homme sa précieuse dague à la main, elle vit son souffle se couper lorsqu'il se baissa. Elle ne s'y attendait pas, mais savait se rattraper. Son arme se retourna dans sa main pour s'enfoncer dans le dos du personnage. Mais ce geste fut vain.
La rapidité et les réflexes du protagoniste étaient bel et bien insoupçonné par la jeune femme. Il lui serra la taille, lui attrapa brutalement le bras avant qu'elle n'assène un coup terrible, et se positionna derrière elle. L'homme à la cigarette n'aurait jamais du être si près d'elle. Jamais. Une souvenir abominable revint à la surface. Un souvenir que Lilith ne pouvait caché, ne pouvait revivre, ne pouvait ressentir encore une fois...
Elle poussa un cris que seule elle pouvait entendre. Elle se sentit projeter contre le mur de la mémoire. Une douleur
saisissait le sommet de son crâne, lorsque la voix étrangère de l'homme serrant ses mains sur son corps fin semblaient alors nettement plus terrifiante. Un rire qu'elle se souvenait effroyable se fit entendre. Un étrange rire moqueur...

- Alors, comme ça on essaie de tuer les gens sans même se présenter ? Vilaine fille.

Encore un rire. Mais cette fois, comme... forcé, nerveux. Lilith
ne pouvait plus bouger. Elle était comme morte... Non. Elle ne l'était pas. Les mains de l'inconnu ne bougèrent pas. Étonnant. Ces êtres sordides n'aimeraient donc que les créatures fragiles, les enfants, les fillettes? Une rage palpable monta en elle. Elle sentit soudain les caresses des doigts de l'inconnu sur son poignet. Des caresses? Elles ne servent qu'à me provoquer. Il riait, riait. De la provoque... Mais cette fois, c'est elle qui sera supérieure. Elle se le jura. Lentement, elle souleva son pied, et le tordit sur le sol. Une lame apparut. Lilith tourna légèrement la tête vers le gêneur, et laissa se dessiner un rictus sur son visage. Elle tenait son regard. Maintenant.
Elle enfonça profondément son pied dans l'une des jambes de l'homme. Il relâcha son étreinte, et elle profita pour se dégager, et sortir violemment son pied de la plaie.

- Je me présente seulement lorsque l'enveloppe corporel de votre race n'est plus que poussière. C'est l'âme qui importe. Je ne veux pas m'entretenir à un simple pantin du diable.

Première fois qu'elle s'abaissait à répondre à l'une de ses victimes. Première fois qu'elle prenait plus de trois minutes à dominer une situation. Elle s'avança prudemment vers l'obstacle redevenu sa victime, le violon à la main. Elle lécha soigneusement la lame, puis repris une position de défense. Elle savait qu'il se relèverait, mais bizarrement, préférait ne rien tenté d'imprudent.
Pourtant l'envie de lui sauté dessus pour l'égorgé ne lui manquait pas. Loin de là. Mais l'envie de vengeance s'était atténué. Son amie ne semblait rien lui demandé. Elle n'exigeait apparemment rien de ce qu'elle exigeait des autres rencontres. La Lune était loin, et Lilith se perdait dans se pensées. Elle le provoquait à son tour. Jouait-elle? Sacrilège, ce serait se ridiculiser devant une proie, tel un louveteau cherchant sa queue devant un lapin. Non, elle ne pouvait faire exception d'aucun homme. Pourtant son corps n'obéissait pas à ses nombreuses pensées. Lilith avait sérieusement l'air de jouer avec sa victime. Elle se persuadait qu'elle gagnerait. Mais voulait lui laisser des chances. Des chances de retourner quelque peu la situation. Il ne réagissait pas. Pas de plaintes, de gémissements. Toujours aussi étrange. Le malaise régnait pourtant dans la mémoire de la fille. Peut-être n'était-il pas comme eux?
Pensée parasite.

- Lève-toi.



Dernière édition par Lilith Lyan le Mer 11 Mai 2011 - 12:28, édité 1 fois
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Aloysius Vasteels
    Date de Naissance : 06/01/1992







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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius EmptyLun 2 Mai 2011 - 0:46

Pris dans une opaque bulle d’autosatisfaction, Aloysius continuait à lentement effleurer le bras de la jeune femme contre lui sans réellement y songer. Ses pensées étaient entièrement dirigées vers la renaissance dont il venait d’être l’objet et l’obnubilaient ainsi trop pour qu’il puisse se rendre compte de ce qu’il faisait. Même le rire nerveux qui n’avait pas cessé de sortir de sa gorge ne le faisait pas redescendre sur Terre mais après tout, il était Aloysius Vasteels, il n’avait pas besoin de redescendre sur Terre. Il était indestructible, il était éternel et il était le meilleur. Par conséquent, il n’avait pas à se plier aux règles qui régissaient habituellement les mortels. Ces convictions étaient inscrites au fer rouge dans son esprit depuis qu’il avait abandonné son précédent état mélancolique pour renaître avec plus de superbe que jamais, de la même façon que les Phoenix le faisaient dans les légendes celtiques, mais elles finirent néanmoins par le relâcher dans la réalité au moment où le visage de la jeune rousse apparut de trois-quarts dans son champ de vision. Les yeux verts féminins rencontrèrent les siens et le jeune homme se sentit instantanément accaparé par eux, tant et si bien qu’il ne s’aperçut même pas qu’un rictus mauvais déformait désormais les jolies lèvres de la jeune fille, ni même que sa position avait légèrement changé du fait de la position nouvelle que l’un de ses pieds avait adopté. Ce n’est que lorsqu’une lame acérée se planta dans son tibia droit qu’il consentit à s’échapper du regard délicieusement aimantant de la rousse tout en abandonnant instinctivement l’étreinte qu’il maintenant jusque là sur son corps. La douleur, vive, lui faisait autant de bien que de mal, tant il était ravi d’être blessé parce que cela signifiait qu’il avait enfin trouvé quelqu’un à sa hauteur. La jeune femme était ainsi aussi intéressante qu’il l’avait présagé. Sans aucune douceur, elle se dégagea ensuite de son emprise physique et retira la lame insérée dans ses chaussures de la blessure qu’elle venait de faire avant de parler avec une implacabilité qui finit d’ouvrir en grand les vannes d’adrénaline, dans les veines d’Aloysius alors même qu’il faisait de son mieux pour ne pas chanceler à cause de sa plaie sanguinolente avant de finalement céder et de s’affaisser sans grâce sur le sol sale:

- Je me présente seulement lorsque l'enveloppe corporelle de votre race n'est plus que poussière. C'est l'âme qui importe. Je ne veux pas m'entretenir à un simple pantin du diable.

Le sens des paroles n’apparaissait pas clairement au jeune blond mais il appréciait la dureté qui résonnait en chacun d’eux, écho charmant du revêtement pavé sur lequel il était assis, notamment parce qu’il avait la vague impression que c’était une menace de mort qui lui était adressée. Cette possibilité était plus que plausible du fait qu’elle avait essayé de l’attaquer avant de finalement le blesser mais le jeune homme ne se sentait pour autant pas intimidé une seule seconde face à elle. Il était déjà sorti plus ou moins indemne de situation pire que celle-ci et l’adrénaline qui le maintenait debout aurait tôt fait de lui augmenter l’ensemble de ses capacités, qu’elles soient physiques ou mentales, grâce à l’accroissement instinctif d’attention pour autrui qu’elle provoquait. Ainsi, dire qu’il était confiant, à cet instant T, aurait été faible comparé à l’état dans lequel il se trouvait. Du sang continuait pourtant de couler et d’imbiber son pantalon et il était toujours installé nonchalamment par terre mais il n’y prêtait pas réellement attention, ne s’en rendait pas vraiment compte. Tout en lui était dirigé vers celle qui venait de le blesser. Un instant, il se demanda si cette nouvelle blessure lui laisserait une énième cicatrice mais avant qu’il ait eu le temps d’émettre une quelconque hypothèse mentale à ce sujet, la jeune femme se réavançait prudemment vers lui, son violon piégé toujours à la main. Son flegme présent dérouta un instant le blond avant qu’il ne décèle à nouveau le feu que renfermait son interlocutrice dans un éclat de son regard. Ses cheveux et ses lèvres auraient sinon pu également trahir cet aspect d’elle mais Aloysius avait pour habitude de ne jamais se fier aux apparences, même quand elles s’avéraient coller au millimètre près à ce qu’elles cachaient. Avec un soin presque obscène, la jeune femme lécha ensuite la lame de son violon pour le nettoyer du sang qu’il y aurait du avoir si elle avait réussi sa première attaque avant de prendre une position de défense, à quelques pas du blond, demeuré immobile sur les pavés londoniens. L’ensemble des muscles de ce dernier était pourtant bandé au maximum, prêt à le faire se relever avec la réaction d’un ressort, mais il préférait attendre, de la même façon qu’un athlète sur les starting-blocks patientait jusqu’au coup de feu qui signalerait le début de la course. Le jeune homme avait l’impression de faire une course, un duel, avec la rousse et était décidé à se la jouer approximativement loyale alors il continuait d’attendre, son regard ne la lâchant pas, ni elle, ni son violon et appréciant inconsciemment ce qui s’inscrivait sur sa rétine et qu’il était présentement incapable d’estimer à sa juste valeur. Au bout d’un temps indéterminable pour lui, elle ouvrit de nouveau la bouche et, de nouveau, le ton impérieux de sa voix lui plut. Il n’avait décidément pas l’habitude d’une telle assurance, ni même qu’elle s’applique à lui, lui qui était normalement tout en haut de la pyramide hiérarchique. Redescendre de son piédestal lui faisait un bien étonnant :

- Lève-toi.

Les deux mots étaient le signal qu’il attendait sans le savoir et, de par ce fait, son corps se déplia immédiatement pour se relever avec une souplesse qu’il n’aurait pas du avoir, notamment à cause de sa plaie qui, même si elle avait arrêté de saigner, était collée fort désagréablement à son pantalon. La pensée que la jeune femme aurait au moins pu déchirer plus largement le tissu pour lui éviter cela lui traversa l’esprit mais il ne préféra pas l’exprimer, du moins pas pour le moment. A la place, il sortit son couteau à cran d’arrêt de sa poche et se plaça en position d’attaque, même s’il n’avait pour l’instant pas envie de se mettre en mouvement. L’envie de rallumer une cigarette le tenaillait trop, pour cela. Tapotant du bout des doigts sur le manche de son arme, il lança un regard autour d’eux avant de revenir sur son interlocutrice et de se détendre inexplicablement, comme brusquement libéré d’un poids invisible. L’adrénaline circulait pourtant toujours en lui mais plus pour de la violence, maintenant, même s’il sentait au fond de lui qu’il pourrait réagir sans difficultés en cas de nouvelle attaque. Rangeant alors son couteau avec la même décontraction qu’il l’avait sorti, il récupéra une énième cigarette dans son paquet désormais pratiquement vide et l’alluma tranquillement avant de replanter son regard vert dans celui, jumeau au sien, de la rousse :

- Voulez-vous une cigarette, mademoiselle ?

Dans l’attente d’une réponse, il ne remit pas son paquet à sa place, le gardant dans sa main droite et tira avec une élégance inhabituelle sur son bâtonnet de nicotine, de sa main dominante. La bouffée de fumée lui fit un bien non négligeable et il ferma une seconde les yeux en étirant sa nuque afin de mieux apprécier les craquements qui en résultèrent. Il se serait sûrement senti invincible sans sa blessure. Des picotements parcourraient d’ailleurs de façon désagréable cette dernière tandis que la jeune femme restait murée dans son silence agressif alors il finit par ranger son paquet avec un léger soupir et, fait de son imagination ou fait réel, eut l’impression que les picotements s’atténuaient. Fronçant légèrement les sourcils devant ce mystère, il ne put résister à l’envie de se remettre à parler pour reprendre pied dans une situation qu’il se savait capable de gérer, après avoir repris une autre bouffée de poison :

- Au fait, étant donné que vous avez l’air de vouloir ma peau, c’est Aloysius Vasteels qu’il faudra graver sur ma stèle.

Sa voix avait conservé ses intonations désinvoltes et il s’en félicita intérieurement, reconnaissant sans aucune modestie et une fois encore qu’il était le meilleur, pendant que le sang sur sa jambe coagulait et n’allait pas tarder à le gratter d’une façon fort agaçante. Seulement, son esprit était pour l’instant à mille lieues de ce genre de considération : il avait une jeune femme au caractère certain à faire réagir.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius   Crash, crash, burn, let it all burn - Lilith & Aloysius Empty

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