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 Anaël T. Das Santas ~

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Anonymous






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Anaël T. Das Santas ~   _
MessageSujet: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   EmptyJeu 14 Juil 2011 - 18:24



The Song of an Haunted Man



Feat
Adam Gregory
♠ Anaël Théodorus Das Santas
© White Rabbit

๑ Date de Naissance : 18/o4/1989

๑ Lieu de Naissance : New York

๑ Groupe : Humains.

๑ Camp : Aucun.

๑ Capacité(s) Spéciale(s) : Aucune.

๑ Signe(s) Distinctif(s) : Plusieurs cicatrices.

๑ Sentimentalement réservé : [X]Oui ; Non [ ]



Description Physique




    Quand on le rencontre dans la rue, on ne se retourne pas sur son passage, on ne fait même guère attention à lui. Il est somme toute assez banal. Une taille correcte - 1 m 79 -, des cheveux noirs - ni trop longs ni trop courts - dans lesquels ils passent souvent ses doigts, une carrure ni trop fine ni trop carrée - des épaules assez larges, un torse, des bras et des jambes légèrement musclés sans que cela soit excessif -, un style de vêtement plutôt banal. Quand on le voit de face, filles et garçons s'accordaient à dire qu'il est mignon. Sont surtout mignons ses yeux bleus verts, tantôt sombres, tantôt presque translucides dans lesquels beaucoup se plongent avec délice. [Ses yeux sont aussi la seule partie de son corps qu'il apprécie.] Aussi, son visage de forme ovale ajoute à sa beauté. - plutôt fin avec son nez aquilin et ses lèvres pulpeuses, mais masculin avec ses épais sourcils noirs. Il a une peau ni pâle ni bronzée, mais légèrement hâlée. Il possède plusieurs cicatrices : une qui coupe son front et son sourcil gauche qu'il tente le plus souvent de dissimuler par une mèche de cheveux, une seconde dans le côté droit de son cou qui s'enfuie jusqu'à sa poitrine, il en a également deux au-dessous du cœur.


Caractère


    Altruiste, souriant, amicale, généreux, c’est ce que les gens s’accordent à dire sur Anaël. Il est à l’écoute des autres et les aide dès qu’il peut. Ou alors il aime leur prêter une épaule quand ils ont besoin de quelqu’un sur lequel s’appuyer et des bras dans lesquels pleurer. Il est sensible à ceux qui l’entourent. Intelligent, il entreprend des études de médecine et il voudrait se spécialiser en pédiatrie ou en psychologie, il hésite encore, adorant les enfants et voulant aider tout le monde…
    Anaël fait passer les autres avant lui, et ne s’accorde que peu d’importance. Peu de gens le connaissent réellement, et aujourd’hui, après son agression, il se cadenasse encore davantage derrière sa générosité et son sourire pour ne pas avoir à parler de lui. Il est rêveur et mélancolique, rongé par leur agression et la mort de son amant. Il fait des cauchemars et dors peu. La culpabilité le hante ; il aurait aimé mourir lui plutôt que l’autre. Il fait passer ses sentiments, sa mélancolie et son mal-être, dans la musique ; le piano, le violon ou la guitare.


Biographie


    18 Avril 1989
    3 : 45 p.m.
    Clinique de NYC


    Un cri résonna dans la salle d’accouchement.
    « C’est un garçon.
    - Un garçon ?
    répétait froidement le père qui lâchait la main de sa femme.
    - Un beau garçon, oui, avec des grands yeux bleus.
    - Je ne veux pas d’un garçon.
    » claqua sa voix alors qu’il sortait de la salle, laissant les infirmières médusées, sa femme fatiguée et son fils qui n’avait demander à personne de débarquer dans une famille qui ne voulait pas de lui.
    « Comment allez-vous l’appeler ?
    - Anaël Théodorus Das Santas.
    »
    Et la femme se désintéressa de son enfant.

    6 Aout 1996
    6 : 34 p.m.
    Das Santas’ home


    La porte s’ouvrit et Anaël leva la tête de son piano.
    « Ta petite sœur est née, Anaël. » fit la femme qui venait d’entrer, un petit sourire désolé aux lèvres.
    « Comment s’appelle-t-elle, Katharina ?
    - Elody.
    - Elle est belle ?
    - Elle te ressemble beaucoup. Elle a tes yeux.
    - Père est en admiration devant elle ?
    - Je suis désolé, Naël…
    - Ne le soyez pas. Elle a de la chance. Tant qu’elle est heureuse…
    » fit-il avec un sourire éclatant.
    Katarina soupira de le voir tellement détacher. Il aurait du être en colère, réclamer l’amour de ses parents mais rien de tout cela. Il les comprenait et voulait juste qu’ils soient tous heureux. Peu importe ce qu’il en était de lui. Ce garçon allait se perdre en route, s’il continuait comme ça, pensant la jeune femme en s’asseyant à ses côtés, regardant ses doigts fin courir sur les touches monochromes de son piano.

    1 Janvier 2007
    0 : 00 p.m.
    New York City


    « Bonne Année, Anaël. » murmura le garçon à lui-même alors qu’un clocher sonnait au loin les douze coups de minuit.
    Il s’assit sur le bord du quai, les pieds ballants au dessus de l’Hudson miroitant.
    « Vous voulez sauter ?»
    Il leva une tête surprise vers sa droite. Un jeune homme venait s’asseoir à côté de lui, le sourire aux lèvres.
    « Je ne veux pas sauter.
    - Ah bon ? Que faites-vous là, alors ? Seul, le jour de l’an, au bord du fleuve…
    - Je peux vous retourner la question…
    - Je viens sauver un bel apollon, sur mon beau cheval blanc.
    »
    Anaël éclata d’un petit rire clair et secoua la tête, avant de plonger ses yeux dans ceux de l’inconnu.
    « Vous avez de la chance de ne pas être tombé sur un homophobe. Qui sait s’il ne vous aurez pas jeter du pont pour lui avoir fait une telle remarque…
    - Vous avez un petit drapeau arc-en-ciel cousu sur votre veste. Je doute qu’un homophobe pur et dur ou un hétéro coincé du cul porte ceci.
    »
    Anaël baissa la tête sur sa poitrine et se souvint de l’écusson multicolore qu’il avait cousu pour la dernière gay pride et qu’il n’avait jamais pensé à enlever. Et il rit, une nouvelle fois.
    « Anaël
    - Jonathan.
    - Alors.. Bonne année…
    »
    Ils s’embrassèrent, les pieds ballant au dessus de l’eau où miroitait le reflet de la Lune qui les observait en souriant.

    14 Mai 2009
    10 : 00 pm
    New York City


    Main dans la main, Jonathan et Anaël marchait tranquillement dans les ruelles sombres de New York. Ils ne virent pas le groupe de six garçons les entourer. Ils ne virent pas la première insulte arriver. Ni le premier coup de poing. Qui plia Anaël en deux, alors que Jonathan était accolé et battu contre un mur par trois des hommes.
    « Sale pédé !
    - Tarlouze !
    - Sodomite !
    - Enculé !
    - Suceur de bite !
    - Petite folle !
    »
    Les insultes fusaient, accompagnées de coups. Les deux garçons serraient les dents, laissaient parfois échapper un gémissement sous la douleur. Leurs agresseurs les lâchèrent et reculèrent d’un pas ou deux, le sourire aux lèvres, triomphants.
    « Alors ? On ne dit pas un mot, les pédés ?
    - Vous n’êtes que des homos refoulés. Ca vous énerve, de pas avoir les couilles pour vous afficher, hein ? Ca vous fout les boules de pas niquer librement ? Je t’ai déjà vu, ducon. Ouais, toi là. Je t’ai vu au Hood. Ah ouais, tu fais moins le ma..
    »
    Jon fut arrêté par un coup de couteau dans les cotes, alors qu’Anaël observait la scène, médusé, le cœur au bord des lèvres, des larmes courant sur ses joues. Le couteau s’enfonçait encore et encore dans le corps de son amant, le sang inondant son tee-shirt. Il hurlait, et son cri déchirait Anaël.
    « Jo ! JOOO ! Laissez le tranquille ! Je vous en supplie, arrêtez ! Arrêtez !
    - Na… Naël. Je t’ai…
    »
    Et puis son cri s’arrêta, sa bouche resta ouverte et ses yeux pleins de larmes fixaient le visage du brun.
    « Espèce d’enculé ! Vous l’avez tué ! VOUS L’AVEZ TUE ! Vous êtes des monstres ! Des monstres ! Vous pensez que vous êtes mieux que nous, hein ? Que vous êtes de bons hétéros, hein ? Mais oui, les hétéros c’est mieux que les homos ! Mais vous avez tuez un homme ! Vous allez peut-être en tuer deux ! Et vous pensez que vous êtes… hurla-t-il en se relevant, devenant fous, les mains serrés contre ses côtes abimées pour réussir à tenir debout, et l’homme se jeta sur lui, lui enfonçant le couteau sur les côtes. Il sentit une douleur fulgurante dans sa poitrine, baissa les yeux et vit le sang qui coulait et la lame qui brillait de l’éclat vermeille de sa chair. Et il tomba sur le sol, l’homme sur lui. Le coup qu’il reçut à la tête lui fit perdre toute conscience. Il sentait les coups, la douleur dans sa poitrine et dans son torse, dans son cou, aussi, sur son visage. Partout. Il y avait ce goût métallique qui emplissait l’air et sa bouche. Il avait envie de gerber. Puis il y eut des cris. Il ne comprenait pas tout. On demandait d’arrêter, qu’il en avait assez, qu’il fallait se tirer. Puis se fut le silence et le noir.

    23 Mars 2010
    8 : 00 a.m.
    New York Hospital


    Il ouvrit un œil. Blanc. Tout était blanc. Un bip-bip constant résonnait dans la pièce. Tout lui revint en tête. Il revoyait la main de Jon dans la sienne, et puis ces hommes qui leur sautaient dessus et qui les tabassaient. Il se souvenait du corps de Jon plein de sang, et son corps inerte. Il se souvenait de la douleur dans sa poitrine, et partout dans son corps. Alors il n’était pas mort, finalement ? Il était vivant ? Son cœur se serrait, il avait les tripes nouées et la bile lui remontait dans la gorge. Il soupira et ferma les yeux. Il aurait préféré être mort. Ne pas vivre avec la conscience de vivre alors que l’autre est mort…
    Il voulut bouger la main pour se redresser mais elle était toute engourdie. Il entendit le grincement caractéristique d’une porte qui s’ouvre et ouvrit les paupières. Il bougea légèrement le cou pour apercevoir la personne qui entrait dans la chambre. Son cou l’élança. Mais il n’y fit pas attention. C’était une infirmière qui courut à son chevet quand elle aperçut ses yeux ouverts.
    « Oh ! Monsieur Das Santas ! Vous êtes réveillé ! On désespérait à vous voir ouvrir les yeux un jour. Nous somme le 23 Mars 2010, vous êtes tombé dans le coma le 14 mai 2009. Vous souvenez vous de qui vous-êtes ? De ce qu’il s’est passé ?
    - Ou.. Oui. Jo.. Et les… agresseurs. Qu’est-ce qui leur ait arrivé ?
    » Sa voix était rauque.
    « On a pas retrouvé leurs traces, je suis désolée.. » fit-elle, gênée.
    Il ravala sa colère et articula qu’il n’arrivait pas à bouger ses doigts, les larmes aux yeux et le cœur au bord des lèvres.
    « Ne soyez pas pressé, Monsieur Das Santas. Ca va venir. C’est du au fait que vous êtes restés immobile pendant plus de dix mois. Je vais enlever vos couvertures et on va voir ce que vous arrivez à bouger. D’accord ? »

    4 Juillet 2011
    2 : 00 p.m.
    New York Cimetery


    « Salut Jo’… Je vais partir. J’étouffe ici. J’en crève. J’arrive pas à continuer dans l’appart, dans cette ville. Je pense à toi tout le temps, à ceux qu’ils nous ont fait, au fait qu’ils n’ont même pas été poursuivi par la justice et j’ai beau sauvé les apparences, ça ma bouffe. Je n’y arrive pas. Je n’y arrive plus. Le Doc m’a dit que je pouvais prendre l’avion. J’arrive enfin à bouger les doigts entièrement. Il a dit que je devrais pouvoir refaire de la musique. J’en rêve, de laisser courir mes doigts sur les touches de mon piano et sur les cordes du violon. Mais j’ai peur. Alors j’attends. Je verrais à Londres. On verra. Tu me manques. J’aurais aimé mourir à ta place, ou avec toi. J’ai recroisé Babeth, l’infirmière tu sais, celle du premier jour, et elle m’a encore répété que c’était un miracle que tout fonctionne bien, que je n’ai aucune séquelle physique. Mais à quoi bon vivre dans ces conditions ? Je suis désolé de t’abandonner, je reviendrais. Promis. Le temps que ça aille mieux, si ça va mieux un jour… Le Doc m’a fait un recommandé et il m’a même trouvé une place dans un hôpital londonien. Il s’est arrangé pour que je finisse mes études là-bas. A bientôt, Jo. »



Behind The Screen


    ๑ Identité : Clara.

    ๑ Âge : 14 ans ET DEMI.

    ๑ Fréquence de Connexion : Le plus souvent possible.

    ๑ Arrivée à Londres : A pieds. (sous l'influence de Anaëlle.)

    ๑ Double Compte : [ ] Oui ; Non [ X]


    © Ombe



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Anaël T. Das Santas ~   _
MessageSujet: Re: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   EmptySam 16 Juil 2011 - 15:30

Fiche Validée.


Bienvenue parmi nous, monsieur Das Santas.

Puissiez-vous trouver un peu de répit en ville, même si avec la crise qui démarre, j'en doute fort.



Origine
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Jillian Lishanet
    Date de Naissance : 17/06/1991

    Emploi/loisirs : Faire de mon mieux.






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Jillian Lishanet






Anaël T. Das Santas ~   _
MessageSujet: Re: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   EmptySam 16 Juil 2011 - 15:38

Ravie de faire ta connaissance, Anaël,

On ne peut pas dire que tu aies eu une vie aisée. Je suis sincèrement désolée pour ce qui est arrivé à Jonathan et toi. Les gens peuvent avoir l'esprit si fermé, parfois, c'est hallucinant... En tout cas, j'espère que ce genre de désagrément ne t'arrivera pas ici. Moi aussi, je suis américaine, à la base, je suis arrivée à Londres il y a quelques mois seulement et je dois dire que je ne connais pas encore grand monde, donc si une rencontre t'intéresse, ça sera avec plaisir. Les gens tels que toi sont toujours d'une compagnie fantastique et je pense ne pas être trop désagréable non plus...

Au plaisir,

Jill Lishanet
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Alexander Wenstone
    Date de Naissance : 03/08/1989







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Alexander Wenstone






Anaël T. Das Santas ~   _
MessageSujet: Re: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   EmptySam 16 Juil 2011 - 21:02

Anaël,

Je n'irai quand même pas jusqu'à dire que ce que ces voyous t'ont fait est bien mais il serait peut-être temps de passer à autre chose et, surtout, de t'endurcir, tu ne crois pas? Tu as passé toute ta vie à être quelqu'un de gentil, de serviable, d'utilisé et de méprisé, essaie d'en finir avec ça. Tu es carrément parti sur un autre continent donc te mettre un peu de plomb dans la cervelle, tu devrais pouvoir le faire, non? La vie, c'est manger ou être mangé donc fais le bon choix, Das Santas.

Alexander Wenstone.
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Anaël T. Das Santas ~   _
MessageSujet: Re: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   EmptyLun 18 Juil 2011 - 13:51

Bienvenue Anaël,

Ce qu'on peut dire, c'est que t'as pas vraiment eu de chance. Mais toi, au moins, t'es vivant. Tu n'es, dira-t-on, pas exactement le genre de type avec qui je traine... Mais tu sais, les gens qui trainent un malheur comme le tien, ce genre de chose qui colle à la peau, si tu souhaites t'en débarrasser pour quelques heures, j'ai en ma possession quelques cachets roses, bleus, jaunes à pois vert ou peu importe, des petites pilules qui pourraient te faire oublier les malheurs de la vie pour un temps. N'hésite pas, demande Alice.

Cordialement,
June.
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MessageSujet: Re: Anaël T. Das Santas ~    Anaël T. Das Santas ~   Empty

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