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 Toi et moi, ça va être compliqué || Lilith et Ellan

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Ellan Kyper
    Date de Naissance : 05/03/1988







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Ellan Kyper






Toi et moi, ça va être compliqué || Lilith et Ellan _
MessageSujet: Toi et moi, ça va être compliqué || Lilith et Ellan   Toi et moi, ça va être compliqué || Lilith et Ellan EmptyVen 2 Sep 2011 - 23:01

Rio. Ajoutez-y « de Janeiro » et vous avez la destination de mon vol. Et celui-ci était sur le point de s’achever, du moins, c’était ce que l’on annonçait depuis une dizaine de minutes. Ou un peu plus. Ou moins. Je ne savais plus vraiment, le vol ayant été d’un peu plus d’une douzaine d’heures depuis la capitale britannique, ma notion du temps s’était quelque peu déréglée. Le temps de mon voyage avait en tout cas été exploité comme il se doit et je connaissais dorénavant la ville où je mettais les pieds sur certains points. Seconde plus grosse ville du Brésil après São Paulo, la population montait à plus de six millions d’habitants intra-muros. Mondialement connue pour son carnaval, ses plages, dont Copacabana et Ipanema, sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado, la mégalopole située dans l’hémisphère sud était également réputée pour ses grosses chaleurs. Et encore, je n’y allais pas en plein été, mais en hiver, pour eux. On nous avait prévenus que la température serait aux alentours de 22°C. En hiver. Certes, une fin d’hiver, mais tout de même. Le portugais étant la langue la plus parlée au Brésil, j’avais également passé plusieurs heures à apprendre quelques bases, comme pour aborder quelqu’un et demander son chemin, ou l’indiquer par exemple à un taxi. Ce genre de choses qui vous est toujours utile dans pareille situation. Après, je me référais à l’anglais qui restait la première langue mondiale. Je n’avais pas les mêmes facultés que d’autres à apprendre rapidement un dialecte, j’allais donc devoir faire avec les quelques rudiments que j’avais appris. Ayant l’accent à la fois anglais et vénusien, arriver à me faire comprendre relèverait du miracle.

Déposant ma valise sur le lit de ma chambre, je m’étirais enfin. Une douzaine d’heures assis en avion puis sur la banquette d’un taxi m’ayant conduit, après maintes explications mêlant de l’anglais et un portugais précaire, à un hôtel me suffisaient amplement et j’avais bien besoin de détendre mes muscles. Ne prenant la peine de défaire ma valise, je claquais la porte quelques minutes seulement après avoir pénétré dans la chambre. Il ne me servait à rien de tout déballer, je n’étais que de passage dans cette ville. Et dans cet état aussi, d’ailleurs. Après avoir déposé notre proposition, Sophia et moi-même nous étions vus affectés de missions à deux bouts différents du monde. Je ne savais où elle était précisément, mais il me semblait que ses compétences linguistiques étaient requises dans un pays de l’est de l’Europe. Ou quelque chose de ce genre. Je me découvrais de nouvelles émotions, de nouveaux sentiments en compagnie de cette jeune femme. Et bizarrement, penser à elle, à cet instant précis, être conscient que j’étais à un nombre d’heures conséquent d’elle, me procurait une sorte de serrement au cœur. Se pouvait-il qu’elle me manque ? Il semblerait que cela soit le cas. Mais ne voulant y réfléchir plus que cela, je décidai de me concentrer sur l’instant présent.

Déambuler sans avoir un but précis dans les rues bondées de Rio n’était pas chose facile. Je percevais les conversations des passants sans en saisir un traître mot. Trop fluide pour quelqu’un qui avait appris les bases de ce langage quelques heures seulement auparavant. Je ne savais où trouver la personne que je cherchais. Peut-être me faudrait-il plus que deux simples jours, finalement. D’après les informations dont on m’avait fait part, cette personne était bien à Rio de Janeiro. Après, de là à la situer précisément, c’était une autre paire de manches. Je n’avais eu que des photos et son nom. Et je me voyais mal interroger un à un tous les personnes qui me croisaient. Cette mission n’avait aucun sens. Comment retrouver une jeune femme sur six millions de personnes vivant annuellement dans cette ville-même, sans compter les étrangers et la population alentours ?

Je trouvai une solution à cette question intérieure quelques minutes plus tard, finalement. Et cela faisait maintenant une heure que, revenu à l’hôtel dans lequel j’allais passer les deux prochaines nuits, je trafiquais divers programmes sur mon ordinateur. Il y avait parfois du bon à venir d’une autre planète bien plus avancée. Et à avoir quelques connaissances en informatique, l’outil servant tous les jours pour les scientifiques, était d’une grande aide. Comme j’avais baigné dedans depuis ma naissance, les codes à passer outre n’étaient pas franchement chose difficile. Surtout que pour obtenir des renseignements sur la Terre, j’avais déjà parfois dû passer par des chemins plus ou moins légaux. Lire ici moins que plus.

Après avoir reçu par mail une photo récente de la femme que je cherchais, je recadrais sur son visage et au moyen des vidéos en direct des lieux surveillés les plus fréquentés de la ville, je lançais la recherche. Le logiciel analysait chaque visage sur les diverses vidéos et malgré la puissance de l’ordinateur, il lui faudrait sans doute un bon moment avant de repérer celle que je cherchais. De plus, rien ne m’indiquait que je la trouverais. Ceux qui m’avaient affecté à la retrouver m’avaient prévenu que c’était surtout dans le but de me faire attendre utilement en attendant leur réponse, et je l’espérais, approbation, pour le projet que nous leur avions soumis, avec Sophia. Soupirant, je me levais et prenais mes affaires puis me dirigeais vers la salle de bains. J’avais bien le temps de prendre une douche, après tout.

L’ordinateur émit un bip aux alentours de huit heures du soir. Me précipitant dessus, je vis une jeune femme rousse sur mon écran apparaître. Elle venait tout juste de passer devant une caméra dans une rue le long des plages. On m’avait prévenu qu’elle aimait se promener de nuit. Et que les Vagabonds plus anciens et présidant en quelque sorte, la recherchaient activement. Elle n’avait jamais voulu avoir un quelconque lien avec les Vagabonds et leurs missions pour aider le monde. Et elle était réputée pour ne pas apprécier les hommes, en particulier. Ce qui ne m’arrangeait pas vraiment. Mais j’allais faire avec.

Le temps de descendre et de parvenir à la rue bordant l’océan, une bonne vingtaine de minutes s’était écoulée et je voyais là l’inconvénient à mon plan : la jeune femme devait déjà être loin. Néanmoins, je me dirigeais dans la direction qu’elle avait prise selon la caméra, soit poursuivre le long de la rue principale. Quelques voitures passaient encore, mais bien moins nombreuses, ce qui n’était guère étonnant au vu de l’heure et du fait que cette plage ne soit pas des plus réputées. Je finis par marcher sur le sable fin, sandales à la main, et m’apprêtais à abandonner et à simplement observer la mer s’étendre à l’infini lorsque je repérais une silhouette au loin, côté route. Me rechaussant, je courrais sur la route qui longeait l’étendue bleutée, et donc celle que je cherchais. Un peu plus d’une trentaine de secondes plus tard et je n’étais plus qu’à une dizaine de mètres de celle que je me devais de ramener devant mes « supérieurs ». Ma course, bien que rapide, n’était pas sans bruit, et la jeune femme s’était stoppée et me faisait même face. J’avais ralenti le rythme sur les derniers mètres, l’ayant vu se retourner, de façon à ce qu’elle croit que je sorte de l’une des rues adjacentes et que je lui courre après comme n’importe quel être humain normal. Et terrien surtout. Rien ne lui indiquait donc qui j’étais réellement. Et je comptais profiter de cet avantage pour le cas où elle essaierait de fuir. Ou toute autre action qui pourrait me paraître dangereuse. Car en effet, les autres Vagabonds la recherchaient, pour qu’elle se tourne enfin vers nous et nous aide. Du « bon » côté, celui voulant que les humains soient heureux jusqu’à leurs derniers jours et ne vivent dans l’anarchie. Mais cela n’allait pas être facile. Car d’après ce que l’on m’avait dit, le genre de cette jeune femme était de tuer tous les hommes s’approchant un peu trop d’elle. Hors, tout Vénusien que j’étais, je n’allais pouvoir cacher à cette dénommée Lilith Lyan que j’étais de la gent masculine.
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